Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

LNH: après deux chirurgies, Sean Couturier profite de chaque moment

Il a raté près de deux saisons

Sean Couturier a récemment été nommé capitaine des Flyers de Philadelphie, qui joueront un match extérieur contre les Devils du New Jersey samedi soir au MetLife Stadium.
Sean Couturier a récemment été nommé capitaine des Flyers de Philadelphie, qui joueront un match extérieur contre les Devils du New Jersey samedi soir au MetLife Stadium. Getty Images via AFP
Partager
Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2024-02-16T23:05:26Z
Partager

EAST RUTHERFORD | Il y a un an et demi, Sean Couturier passait sous le bistouri et se demandait s’il serait en mesure de rejouer au même niveau. 

• À lire aussi: Deslauriers voit la fin d’une époque

• À lire aussi: Lafrenière va à sa vitesse

Aujourd’hui, le nouveau capitaine des Flyers de Philadelphie va certainement être en nomination pour le trophée Bill-Masterton remis au joueur de la LNH qui a effectué le plus beau retour.

Après deux chirurgies pour traiter des hernies discales qui lui ont fait rater toute la saison 2022-2023 et une bonne partie de la saison 2021-2022, le centre de 31 ans est revenu en force avec 33 points en 51 matchs cette saison.

«Je suis content d’avoir pu passer par-dessus, ç’a été plus long que prévu. J’ai travaillé fort depuis l’année passée. Je voulais revenir et ne pas être seulement en forme, mais être au même niveau sinon meilleur qu’avant ma blessure», a-t-il confié dans le vestiaire des Flyers après un entraînement au MetLife Stadium en vue du match de samedi contre les Devils du New Jersey.

«Dans les deux dernières années, j’étais misérable par moments et là, je profite de chaque instant parce que je réalise qu’on ne contrôle pas toujours les blessures et que ça peut finir vite.»

Publicité
Rôle important

Son entraîneur, John Tortorella, n’a pas tari d’éloges à son endroit, surtout qu’il a reconnu que l’équipe était un peu dans la brume quant à l’avenir de Couturier.

«On ne savait pas ce qui se passerait après deux ans et deux chirurgies majeures. Il a bien géré les choses et c’est pourquoi on l’a nommé capitaine.

«Il a joué un rôle important afin de nous aider à trouver notre voie cette saison. C’est un gars tranquille, mais qui mène de la bonne façon. Nous avons de jeunes joueurs et ils n’ont pas besoin de regarder bien loin pour voir ce qu’est un pro, ils peuvent observer Sean.»

Son coéquipier, Nicolas Deslauriers qui est aussi son voisin de casier, a vanté les efforts déployés par Couturier pour revenir.

«C’est un gars de caractère qui a travaillé fort et on est tous contents pour lui.»

Comme une recrue

Après avoir raté presque deux saisons, Couturier reconnaît qu’il doit réapprendre à vivre avec le quotidien exigeant de la LNH.

«Quand ça fait deux ans que tu n’as pas joué, des fois c’est plus difficile mentalement. Dernièrement, je traverse une période un peu plus difficile offensivement, mais ça arrive sur une saison de 82 matchs, il faut juste être patient.

«C’est sûr qu’il y a des hauts et des bas. Ça fait longtemps que je n’ai pas joué 82 matchs, alors je me sens un peu comme une recrue à gérer. J’essaie d’être patient et de me concentrer sur ce que j’ai à faire pour aider l’équipe.»

Publicité

Et la beauté de la chose, c’est que rien ne laisse croire que les problèmes vont refaire surface.

«Jusqu’à maintenant, mon dos va super bien, c’est plus le reste du corps. Je pense que j’avais aussi oublié c’était quoi jouer tous les deux jours tout en gérant les petits bobos», admet-il en riant.

Difficile

Fort sympathique, Couturier ne cache pas qu’il n’a pas toujours vécu des moments d’allégresse au fil de mois qui ont suivi sa première, puis sa seconde opération.

«Ç’a été difficile par moments, il y a eu des hauts et des bas. Après la première opération, je me disais que ma saison était terminée et je me disais que je me préparerais pour l’an prochain.

«Tout au long de l’été, j’avais encore des petites douleurs et je me disais qu’il faudrait que je gère ça pour le restant de ma carrière, et juste avant le camp, quand j’ai commencé à pousser un peu plus fort, j’ai eu une autre hernie discale au même endroit. J’ai dû me faire opérer une autre fois et là il y a eu plus de questions, je me demandais si je faisais tout ça pour avoir une troisième opération.»

Il y a donc eu des doutes, mais jamais assez pour qu’il baisse les bras.

«Je me suis demandé si j’allais arrêter de jouer au hockey, mais ça n’a jamais été une option d’abandonner. Je suis resté positif en mettant un pied devant l’autre chaque jour.»

Publicité
Publicité