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L'article provient de Le Journal de Québec
Transports

Des leçons à tirer pour le tramway de Québec

Le Journal s’est intéressé aux projets d’Edmonton, Waterloo, Ottawa et Gatineau

La construction du tramway de Québec s'amorcera l'an prochain. Québec est la seule ville de 500 000 habitants et plus au Canada à ne pas avoir un système structurant de transport en commun.
La construction du tramway de Québec s'amorcera l'an prochain. Québec est la seule ville de 500 000 habitants et plus au Canada à ne pas avoir un système structurant de transport en commun. Illustration d'archives
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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2022-10-08T04:05:00Z
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La construction du tramway de Québec, qui s’amorcera bientôt, ne sera pas sans risque pour la Ville, qui devra éviter plusieurs pièges lors du déploiement de cet imposant chantier, a constaté Le Journal en effectuant une tournée de projets similaires réalisés ailleurs au Canada.

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Avec le tramway, Québec cessera d’être la seule ville de 500 000 habitants et plus au Canada sans système structurant de transport en commun. Mais le chantier comportera son lot de défis.

D’autres villes sont déjà passées par là ou espèrent avoir le financement pour se lancer.

Afin de prendre le pouls sur le terrain et de s’entretenir avec les responsables de projets, des élus et divers intervenants, Le Journal a effectué des reportages à Edmonton, Waterloo, Ottawa et Gatineau.

Les textes qui suivent en constituent le compte rendu. 

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«Ça aurait pu être évité s’ils avaient effectué la construction section par section», a critiqué l’ancien maire de la capitale albertaine, qui a lancé le projet.

Mais selon le porte-parole du consortium qui a construit la ligne, «aujourd’hui, je serais surpris que vous trouviez plus de 10 % de gens qui sont contre». 

«Un marathon»

«Tu ne peux pas trop communiquer. Les politiciens doivent y croire et être à l’écoute. Et rappeler constamment qu’ils font ce projet pour l’avenir de nos enfants», a mentionné un responsable, TJ Flynn.

Malgré la période «horrible» des travaux, le jeu en a valu la chandelle, concèdent les commerçants. 

Dans la ville ontarienne, un dépassement de coût de 50 millions $ sur un budget initial de 818 millions $ n’a pas fait grand débat. Les opposants s’inquiètent plutôt des coûts d’entretien à long terme.

On a pu trouver dans ce contre-exemple un florilège de tout ce que Québec devra éviter pour son tramway.

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Projet complexe 

Ce projet fort complexe, qui doit traverser deux villes et même deux provinces, ressemble beaucoup au mégaprojet de Québec.

Cela dit, l’enjeu du financement s’y pose de façon cruciale, puisque le montage financier n’en est qu’à ses balbutiements.  

Avec la collaboration de Taïeb Moalla

 

Le projet en quelques chiffres 

  • 19,3 km de Cap-Rouge à D’Estimauville 
  • 29 stations 
  • Un tunnel de 1,8 km entre la Haute et la Basse-Ville
  • Projet de 3,965 G$, dont les coûts pourraient encore subir de l’inflation, selon le maire Bruno Marchand
  • Facture divisée entre le provincial (50 %), le fédéral (40 %) et la Ville (10 %)
  • Le tramway circulera la plupart du temps sur une plateforme surélevée et sera alimenté par des fils aériens 
  • Fréquence de 4 à 8 minutes (aux heures de pointe) 
  • Le chantier doit débuter en 2023 
  • Vitesse maximale de 70 km/h 
  • Le tramway sera mis en service en 2028
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