Des derniers départs remplis d’émotion au Zoo Miller
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Alicia Bélanger-Bolduc
C’est la fin de l’été... et aussi la dernière émission de la saison. Une page se tourne au Zoo Miller, mais la mission reste toujours la même: soigner, réhabiliter, relâcher... et recommencer. Pour une dernière fois, on suit l’équipe dans son quotidien ponctué de départs attendus, d’arrivées touchantes et d’une bonne dose de tendresse animale.
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Trois ratons laveurs font aujourd’hui leurs adieux à l’équipe pour rejoindre une terre bucolique appartenant à Jean-François qui les accueille avec plaisir. Puisqu’ils ont été nourris au biberon, ils sont à l’aise avec les humains. Il est donc essentiel de les relâcher dans un endroit où leur comportement ne suscitera ni peur ni rejet. Jean-François, déjà attendri, ouvre lui-même les cages pour les libérer. Une nouvelle vie commence pour ces petits curieux.

On plonge ensuite dans la routine bien rodée des soins aux castors. Ces animaux, au cycle de réhabilitation plus long, resteront au zoo pour l’hiver. Dans la nature, ils passent deux ans aux côtés de leur mère avant de devenir autonomes: inutile donc d’envisager un retour trop rapide. Alice en profite pour nettoyer leur cage qui se salit bien vite puisqu’ils travaillent toujours très fort à collectionner tout ce qu’ils trouvent pour leur habitat. L’eau est vidée et de nouvelles branches viennent remplacer celles qui n’ont plus d’écorce, source d’alimentation principale chez les castors. Mécontent, un des pensionnaires, Brindille, ne tarde pas à voler des morceaux afin déjà de recommencer à bâtir son abri. Infatigables, ces ingénieurs de la nature!



C’est aussi jour de première: le zoo accueille quatre canetons Grand Harle, orphelins. L’espèce est naturellement autonome, et la réhabilitation s’annonce rapide. En attendant, l’équipe s’informe et s’adapte pour leur offrir des soins optimaux.

Pendant ce temps, un mara au caractère un peu trop domestiqué quitte le zoo. Élevé dans une maison, il cherche sans cesse le contact humain et dérange ses compagnons capybaras et autres de la même espèce qui ont pourtant généralement un caractère très posé. Pour assurer une meilleure cohabitation, Jade-Anaël, du refuge Nirvana de la faune, vient le chercher. Il rejoindra un petit groupe plus adapté à ses besoins. Une décision réfléchie, pour le bien-être de tous.

Madelaine, une employée du zoo, propose une belle initiative: une liste d’enrichissements adaptée à chaque espèce, pour stimuler les animaux au quotidien. L’équipe applaudit cette idée pratique, qui rendra les soins encore plus efficaces. Valérie en profite pour présenter un exemple avec les lémurs, reconnus pour leur grande intelligence. Elle évoque aussi avec émotion Micky, un lémur récemment décédé. Malgré son court passage au zoo, il a marqué les esprits. Son histoire rappelle les dangers de l’achat et de la reproduction illégale d’animaux exotiques au Québec.


Enfin, l’équipe boucle la saison avec une dernière libération symbolique. Cliff et Émilie relâchent un jeune urubu dans la nature. Cet oiseau de proie, mal aimé, mais fascinant, est le dernier animal à quitter le zoo cet été... et aussi le dernier à apparaître dans cette série. Un moment simple, mais chargé de sens. Une manière poétique de clore cette aventure où chaque bête, grande ou petite, a reçu tout l’amour et les soins qu’elle méritait.

Une chose est certaine: les animaux du Zoo Miller, tout comme l’équipe dévouée qui s’en occupe, nous manqueront beaucoup.