«Sortez-moi d’ici! ...mais pas tout de suite»: Gino Chouinard et Jean-Michel Anctil se remémorent leur voyage en Colombie
Steve Martin
En Colombie, Gino Chouinard et Jean-Michel Anctil s’offrent le plaisir de partager quelques spécialités du pays ainsi que l’incontournable visite d’une ferme locale pour comprendre les secrets d’un des cafés les plus réputés de la planète. Alors, velouté ou corsé?
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Après leur saucette au Panama, Gino et Jean-Michel ont décidé de descendre un peu plus au sud et de mettre le cap sur la Colombie, où ils se remémorent des souvenirs de leur dernier passage. L’objectif du voyage? Vivre un beau trip entre chums.
Première escale: la visite d’une ferme familiale où nos deux complices vont découvrir tout le processus qui mène le grain de café de l'arbuste où il est directement cueilli jusqu’au fond de votre tasse fétiche, celle avec laquelle plusieurs d'entre vous commencent leur journée.
«Nous avons 10 000 plants de café arabica, explique Miller, propriétaire de la ferme visitée. Ça fait 25 ans que nous habitons sur cette ferme avec ma famille. C’est une tradition. Avant, je vivais avec mon père sur une autre ferme plus grande.»
Rappelons que la Colombie est le quatrième producteur mondial de café après le Brésil, le Vietnam et l’Indonésie, et que le caféier arabica donne son meilleur rendement quand il pousse entre 600 et 2000 mètres d’altitude.

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Sur les traces de Juan Valdez
Nos deux gaillards, accompagnés de leur guide, empoignent chacun une machette pour participer à la cueillette du jour. Une expérience de première main qui leur permettra d’en savoir un peu plus sur cette activité qui fait vivre des centaines de milliers de travailleurs des deux côtés de l’équateur.
Après leur corvée, Gino et Jean-Michel assistent au lavage, à la fermentation et au tri des grains qui devront passer le test avant de poursuivre leur parcours vers les prochaines étapes de production. Mais ne craignez rien: dans cette industrie où on respecte la nature qui nous nourrit et nous permet de nous loger, rien n’est perdu. Les grains de moins bonne qualité vont ainsi servir à la production du café instantané alors que les coquilles et les restes des fèves vont nourrir le compost qui, à son tour, va alimenter les arbres et renforcer les récoltes pour les prochaines saisons.
«Il faut trois jours [pour sécher le grain], explique Miller tandis que ses employés d’un jour étendent le café récolté. Et trois fois par jour, je le déplace. Matin, midi, après-midi.»
«Je ne boirai plus jamais mon café de la même façon», admettra Gino en prélevant à la main les grains noirs qui doivent être retirés de la zone réservée au meilleur de la récolte. Une remarque que l’humoriste s’empressera d'appuyer.
Ce dernier aura en outre l’occasion de pilonner, selon les méthodes traditionnelles, des grains de café Pergamino.
«Il y a quelques années, nos grands-parents le faisaient à la main», évoque le propriétaire de la ferme. Une révélation qui nous amène à respecter encore plus le travail des producteurs qui remplissent nos tables de bonnes choses.

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Un peu de tripes avec ça ?
Question de se remplir la panse après leur dur labeur, nos voyageurs se rendent à Guadapé, plus précisément au restaurant El Mirador del Lago, qui occupe cinq étages, pour s’offrir un repas on ne peut plus traditionnel du pays hôte.
Et, bien entendu, ils vont escalader toutes les marches afin de s’offrir une des plus belles vues que propose la région.
«C’est comme la tour Eiffel, mais à Guadapé», plaisantera Gino avec son habituel air candide.
Et cette fois, contrairement à leur précédente visite, la soupe aux yeux de vaches ne sera pas au programme. En revanche, le plat proposé par le serveur en entrée pourrait repousser ceux qui ont l’estomac un peu plus fragile. On vous laisse la surprise.
En comparaison, le plat d’intestins de porc frits offert en accompagnement a l’air d’une délicatesse tout à fait acceptable. Soyez avertis.
Heureusement, tout bon repas a une fin et nos valeureux aventuriers gastriques vont avoir, avant de clore la journée, l’occasion de partager un dessert qui va aider à faire passer les éléments les plus inhabituels du repas auquel ils se sont attaqués dans les heures précédentes.
Ne manque plus qu’une (longue) marche pour faire passer tout ça!