Quelle forme prendra le mariage de Jean-Michel Anctil et sa fiancée, Mélodie?
Ne manquez pas «Sortez-moi d’ici!», tous les dimanches dès 19 h 30 sur TVA et TVA+.
Nathalie Slight
Apprécié de tous les campeurs pour sa gentillesse et son esprit d’équipe, Jean-Michel Anctil a fait preuve d’un dépassement de soi extraordinaire à Sortez-moi d’ici. Il quitte la jungle panaméenne non seulement avec le titre de roi de la jungle, mais également avec encore plus d’amour du public, puisque cette aventure nous a fait découvrir une autre facette de son attachante personnalité.
• À lire aussi: 7 choses à savoir sur Simon Philibert, le nouveau lecteur de nouvelles de «Salut Bonjour»
• À lire aussi: Comme Maïka Desnoyers, Stéphanie Boulay veut briser les tabous sur sa condition médicale
• À lire aussi: Corneille renonce à sa carrière de chanteur
Comment as-tu réagi lorsque la production t’a approché pour participer à Sortez-moi d'ici?
J’ai été approché pour participer à la première et à la deuxième saison, mais comme j’étais en tournée avec la pièce de théâtre Le père Noël est une ordure, ça ne fonctionnait pas dans mon horaire. Lorsque j’ai eu vent qu’il y aurait une troisième saison, j’ai moi-même relancé la production et j’ai pu finalement participer à Sortez-moi d’ici!
Pour quelle fondation jouais-tu?
Depuis plus de 25 ans, je m’implique auprès de l’organisme Au trait d’union, qui vise à contrer le décrochage scolaire. Pour moi, c'était tout à fait normal de soutenir cette cause qui me tient à cœur, parce que je sais que cet organisme fait des pieds et des mains pour joindre les deux bouts chaque année afin d’offrir aux jeunes des programmes qui les encouragent à persévérer dans leurs études et à obtenir leur diplôme d’études secondaires.
Est-ce que les responsables de l’organisme étaient au courant que tu jouais pour eux à Sortez-moi d’ici?
Lorsque je suis revenu du Panama, j’ai reçu un appel du directeur général d’Au trait d’union. Il avait entendu dire entre les branches qu’un artiste jouait pour cet organisme et il était convaincu que c’était moi. Je le lui ai confirmé, sans lui dire que j’avais remporté la grande finale de Sortez-moi d’ici. Il ignorait donc que j’allais remettre 50 000 $ à l’organisme. Mais, juste avant de raccrocher, je lui ai dit que l’année 2025 serait bonne pour l’organisme, alors il s’est douté que j’avais été couronné le roi de la jungle! (rires)
Pourtant, tes débuts dans l’aventure ne se sont pas déroulés comme prévu!
J’ignorais ce que la production me réservait, car j’ai peur de tout, tout, tout: les serpents, les bibittes, les rats, les hauteurs, les endroits clos... Mais comme j’ai le haut-le-cœur assez facile, la seule chose que je ne voulais vraiment pas faire, c’était manger des affaires dégueulasses. D’ailleurs, j’avais prévenu la production que si je me retrouvais devant une table garnie de plats douteux, j’allais assurément vomir.


Tu as pourtant relevé haut la main le défi Resto!
Oui, et je vous explique pourquoi. Je suis un gars assez compétitif dans la vie, et j’étais ressorti vraiment déçu de ma performance lors de mon premier défi, impliquant des cadenas. Je voulais me reprendre avec le deuxième, mais je me suis blessé au genou dans une glissade. En revenant au camp cette journée-là, j’étais déterminé à aller jusqu’au bout du prochain défi, quel qu’il soit. Je ne voulais surtout pas quitter la jungle avec trois défis non complétés.
Où es-tu allé chercher la force de compléter le défi Resto?
Le fait d’être avec mon bon chum Gino Chouinard a rendu l’expérience moins désagréable. (rires) Dans une telle situation, l’humour est vraiment la clé. Vous n’avez pas idée à quel point on a ri lors de ce défi, beaucoup plus que ce qui a été conservé au montage. On voyait les caméramans s’essuyer les yeux parce qu’ils pleuraient de rire derrière leurs caméras. À un moment donné, Rosalie Vaillancourt nous a même dit d’arrêter de faire des blagues, parce qu’elle avait peur — et je la cite — de pisser dans ses culottes! (rires)
Tu as entre autres mangé de la soupe aux yeux de vache et un pénis de bovin!
Le pire de tous les plats était sans contredit le petit cocktail d’araignées, de coquerelles, de sauterelles et de vers blancs vivants! Sérieux, j’ai dû me fermer les yeux pour avaler le tout. Heureusement que ce plat m’a été servi en dernier, car je n’aurais assurément pas complété le défi si j’avais débuté par cet horrible cocktail.

C’était beau de voir votre complicité, à Gino et toi!
Je suis vraiment heureux qu’on ait vécu ça ensemble. Comme tous les campeurs à un moment ou l’autre de l’aventure, Gino a envisagé de quitter par lui-même Sortez-moi d’ici. La faim, la chaleur, le manque de sommeil... il trouvait ça difficile. Je lui ai dit qu’il ne pouvait pas quitter sans qu’on relève un défi ensemble. Ce moment-là lui a donné l’énergie nécessaire pour se rendre jusqu’à la finale de Sortez-moi d’ici.

En passant, comment va ton genou?
C’est compliqué, mais en bref j’ai le ligament croisé antérieur déchiré, et je dois me faire opérer. L’intervention ne dure qu’une journée, mais j’aurai à me déplacer en béquilles pendant un mois, en plus de faire de la physio pendant environ huit mois. Pour l’instant, mon état est stable, et je peux m’entraîner en évitant certains mouvements qui sollicitent trop mon genou.
Tu as vécu des moments fort touchants au camp, entre autres grâce à ton amoureuse, Mélodie.
Elle avait caché des mots et des photos dans mes affaires. Question que la production ne les trouve pas, elle les avait dissimulés dans mes bobettes, dans mes poches de maillot de bain et dans mes souliers. Lors de mon premier Estimathon, j’ai eu la meilleure performance. Comme j’avais la photo de ma blonde avec moi, c’est devenu mon porte-bonheur. Je l’ai traînée tout au long de l’aventure; c’est mon petit côté superstitieux.
Plusieurs campeurs affirment qu’après leur participation à Sortez-moi d'ici, ils reviennent au Québec avec le désir de sortir de leur zone de confort, d'entreprendre différents projets.
Moi, ça m’a fait l’effet contraire, c’est-à-dire qu’en revenant à la maison, j’avais envie de me calmer le pompon. Dans la vie, je suis quelqu’un qui mène toujours plusieurs projets de front; c’est assez rare que je me permette de ne rien faire. Dans la jungle, j’ai appris à ralentir. Sans cellulaire, sans mille et un courriels à retourner, j’ai vraiment décroché. De retour au Québec, le calme et la tranquillité me manquaient, alors j’ai essayé d’intégrer ça à petites doses dans ma vie.
À quoi ressemblera ton été?
Les cinq derniers étés, j’étais soit au théâtre, soit en tournage pour ma série Passez au salon. Donc, pour la première fois en six ans, je n’ai rien à l’horaire cet été. Je vais en profiter pour relaxer, inviter des amis à la maison et sûrement faire une petite escapade en famille, aux îles de la Madeleine ou dans l’Ouest canadien. C’est à suivre...

Ton amoureuse et toi êtes fiancés. Avez-vous le projet de vous marier bientôt?
Bien sûr, mais on ne sait pas quelle forme ça prendra! Moi, je voyais ça très simple: notre célébrant, André Robitaille, un échange de vœux devant famille et amis, et un gros party! Mais lorsqu’on s’est assis Mélo et moi, pour écrire la liste de nos invités, on s’est vite rendus à 175 noms! Pour accueillir tout ce monde-là, ça prend des tables, des chaises, un chapiteau, un DJ, de la bouffe, de l’éclairage... Bref, un gros mariage traditionnel!
Sans oublier le gros budget qui va avec!
Oh que oui! Donc, on est en train de repenser à tout ça, peut-être avec une formule plus intime, afin de réaliser notre rêve ultime: faire un safari en Afrique! On pourrait aussi se marier sur un coup de tête! Récemment, je me suis rendu à Paris, et on a bien failli se marier juste nous deux, à la mairie. Mélodie et moi, on s’est trouvés, on s’aime, on veut se marier... mais on verra quelle forme ça prendra!