Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Après le REM, plusieurs autres projets majeurs à l’étude

Partager

TVA Nouvelles

2023-07-31T23:18:17Z
Partager

Maintenant que le REM est officiellement en service, Québec planche déjà sur huit autres projets de transports structurants.

• À lire aussi: Les premiers vrais tours de piste du REM lundi

• À lire aussi: Des usagers déçus par le départ chaotique du REM

• À lire aussi: «Ce n’est pas un bon départ»: le REM en panne pendant une heure en pleine heure de pointe

Le gouvernement Legault prévoit investir massivement dans le transport en commun au cours des prochaines années.

«On va avoir besoin de l'aide d'Ottawa, mais on va travailler avec Valérie à s'assurer qu'on trouve un projet qui est raisonnable, mais un projet qui dessert bien l'est de Montréal», a affirmé François Legault.

La Ville de Montréal et le gouvernement provincial sont en analyse pour le REM de l'Est, un projet abandonné par la Caisse de dépôt.

Québec a prévu des investissements totaux de 48 milliards sur 10 ans, comparables à l'Ontario pour des voies réservées et du transport collectif.

«On ne peut pas dire qu'on est mieux, qu'on est pires. C'est certain, le transport en commun, ça aide beaucoup les grandes villes», mentionne Jean-Philippe Meloche, professeur agrégé à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal.

Publicité

Parmi les projets de la grande métropole, on retrouve le prolongement de la ligne bleue, la mise en service de bus intégré sur le boulevard Pie-IX entre Montréal et Laval, ainsi qu’un SRB dans l'axe des boulevards Notre-Dame et de La Concorde, à Laval. 

Dans la Capitale-Nationale, le projet de tramway est sur les rails et le 3e lien est de nouveau sur la table à dessin. Il y a aussi un projet d'implantation prioritaire de transport en commun sur le boulevard Guillaume-Couture, à Lévis.

Finalement, le projet de tramway reliant Gatineau et Ottawa est toujours en analyse.

«On a un peu l'impression, aujourd'hui, qu'on fait de l'investissement de rattrapage en transport en commun, mais en même temps, est-ce que la demande est là?», s’interroge M. Meloche.

«Si on a déjà beaucoup d'infrastructures routières, et que les gens les utilisent, c'est là qu'il y a une question plus d'ordre politique ou philosophique, à savoir: est-ce qu'on en met assez ou pas? Ça dépend de l'ensemble de la population de vouloir ou pas changer ses habitudes de transport», ajoute-t-il.

À tout cela s'ajoutent des investissements dans 13 autres projets d'amélioration des infrastructures de huit sociétés de transport, ainsi que le projet de train à grande fréquence Québec-Toronto, qui est toujours dans les cartons.

Publicité
Publicité