4 initiatives mode à appuyer pour soutenir la Palestine
Amélie Hubert-Rouleau
En ce climat géopolitique actuel, on peut se sentir bien impuissant face à la douleur vécue présentement par la population de la Palestine dans le cadre du conflit qui l’oppose à Israël depuis presque deux ans.
Chaque jour, des images du quotidien extrêmement difficile et de la famine vécue par bien des Palestiniens défilent sur le Web et les médias sociaux. Si le Canada s’est récemment engagé à verser 30 millions $ en aide humanitaire à Gaza et que des changements majeurs sont davantage du ressort des grandes puissances de ce monde, chaque petit geste peut faire une différence.
Voici donc des initiatives mode lancées par des compagnies ou des commerces d’ici afin de venir en aide aux habitants de la Palestine et de Gaza auxquelles on peut contribuer.
1. Friperie solidaire à l’Espace Public
La microbrasserie du quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, a annoncé le 22 juillet qu’elle amasse des dons de vêtements à son pub (3632, rue Ontario Est), pendant les heures d’ouverture, pour une friperie solidaire à la Palestine. La journée de thrift aura lieu le 23 août prochain et on a jusqu’au 16 août pour apporter nos dons. Les profits de cet événement seront remis à l’organisation Gaza’s Roots, qui travaille à nourrir des familles déplacées dans la majorité des centres et camps de réfugiés, du nord au sud de Gaza grâce à ses équipes sur le terrain.
2. Levée de fonds en continu chez Betina Lou
La boutique québécoise Betina Lou s’implique activement depuis novembre 2023 à travers différentes mesures pour aider la population palestinienne. Plusieurs produits sont disponibles dans la section «Levée de fonds pour Gaza» de son site Web, dont la vente bénéficie à des organismes qui œuvrent sur place (repas, médication, abris) telles la Palestine Red Crescent Society et Palestine Children’s Relief Fund. On compte parmi ceux-ci les magnifiques foulards de la marque Sarah Musa, fondée par une Palestinienne, des autocollants et d’autres accessoires pour montrer ouvertement notre appui à la cause. Betina Lou accepte aussi les dons en argent en boutique et en ligne.
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3. La marque Falastin, basée à Montréal
Le boxeur et étudiant montréalais Jad Sahyoun a récemment fondé la marque Falastin en réalisant son propre besoin de porter des vêtements inspirés par la Palestine. Il souhaitait afficher son attachement et montrer son soutien à la cause. Tout ce qu’il a déniché en faisant une recherche rapide se trouvait soit sur Etsy ou Amazon et semblait être de moindre qualité. Les messages affichés sur ces vêtements étaient trop politiques pour le jeune homme et pas assez évocateurs à son goût. «Je ne porte généralement pas de vêtements tape-à-l'œil ornés de logos ou de dessins, mais si je le fais, je veux qu'il y ait une signification profonde de rattachée à cela, pas seulement un symbole superficiel», a-t-il expliqué. Il a donc commencé à travailler sur des designs et il a déjà présenté deux collections de t-shirts et de hoodies parés de superbes dessins. Sur la plus récente figurent des fleurs emblématiques de la Palestine, comme le coquelicot et la fleur d’olivier. 100 % des profits récoltés à la suite de la vente de ces articles vont à United Palestinian Appeal, qui se consacre à la fourniture d'une aide médicale vitale, d'eau potable, d'aide alimentaire, de soins de santé mobiles et de services de santé mentale aux communautés dans le besoin.
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4. La collection streetwear de la compagnie KUVRD
La compagnie KUVRD, dont le siège social est basé à Toronto, propose toutes sortes de produits comme des bandanas, des chouchous, des tote bags, des chapeaux bob, des keffiehs – le foulard devenu symbole de la résistance palestinienne – et même des articles maison. Les keffiehs palestiniens sont fabriqués à la main dans son usine familiale en Jordanie, à l'origine basée en Palestine. Pour chaque article affiché sur le site Web de KUVRD, on peut voir combien est versé à une cause de notre choix (on la sélectionne à l’achat). «Au-delà de la création de vêtements traditionnels, notre priorité, à partir de 2025, sera d'offrir des opportunités d'emploi durables et des ateliers de formation professionnelle. Notre objectif est de donner aux communautés marginalisées les moyens de se construire un avenir meilleur», peut-on lire sur son site.
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