Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

110e Tour de France: un Belge sauve l’honneur d’Eddy Merckx

La fusée Jasper Philipsen remporte une 3e victoire sur le Tour de France à Bayonne

Le coureur belge d’Alpecin-Deceuninck, Jasper Philipsen, célèbre sur le podium après avoir remporté la 3e étape de la 110e édition du Tour de France cycliste, 193,5 km entre Amorebieta-Etxano, dans le nord de l’Espagne, et Bayonne, dans le sud-ouest de la France, le 3 juillet 2023.
Le coureur belge d’Alpecin-Deceuninck, Jasper Philipsen, célèbre sur le podium après avoir remporté la 3e étape de la 110e édition du Tour de France cycliste, 193,5 km entre Amorebieta-Etxano, dans le nord de l’Espagne, et Bayonne, dans le sud-ouest de la France, le 3 juillet 2023. AFP
Partager
Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2023-07-03T18:05:05Z
Partager

BAYONNE – Il faudra attendre encore un peu avant de voir peut-être Mark Cavendish battre le record absolu de victoires d’étape d’Eddy Merckx sur le Tour de France.

• À lire aussi: 110e Tour de France: encore un débat sur la présence des hôtesses au podium

• À lire aussi: 110e Tour de France: c’est fascinant, couvrir le Tour de France... mais ça n’a rien de «glamour»

Le Cannibale de 78 ans peut dormir tranquille encore au moins 24 heures puisqu’un autre Belge, Jasper Philipsen, a sauvé son honneur et celui de leur patrie en remportant la 3e étape dans les rues de Bayonne. 

Le trône de 34 étapes dans le Tour continuera d’être partagé après la 6e place de Cavendish lundi.

Avec plusieurs poissons-pilotes pour lui montrer le chemin, Philipsen, 25 ans, avait la voie dégagée pour affronter le rapide Wout van Aert, qui a finalement coupé son effort. 

En grimaçant, l’Allemand Phil Bauhaus et l’Australien Caleb Ewan finissent, respectivement, deuxième et troisième.

Un puissant lanceur

Philipsen met ainsi la main sur la 3e étape de sa carrière après les deux victoires acquises l’an dernier, notamment la dernière du Tour 2022 sur les Champs-Élysées. Philipsen peut d’ailleurs remercier le grand Mathieu Van der Poel, terriblement efficace et puissant comme locomotive à vapeur.

Publicité

«Êtes-vous le meilleur sprinteur du monde?» a-t-on demandé au champion. Bon joueur, Philipsen a refusé de s’enfler la tête après ce 7e succès de la saison.

«On verra à Paris. Je pense qu'on peut dire qu'on a un très bon train de sortie. Je suis vraiment heureux de livrer», a répondu le 2e de Paris-Roubaix 2023.

Un court répit

Dans une étape où le peloton a clairement décidé de souffler un peu, la vitesse moyenne la moins optimiste n’a pas été atteinte par le peloton qui a pédalé sous les 40 km/h. 

Dans l’attente de l’explication finale, les deux échappés du jour, Neilson Powless, encore une fois, et Laurent Pichon n’ont soulevé aucune crainte pour le scénario approuvé à l’avance. Leur avance n’a jamais dépassé trois minutes trente. 

Après avoir pris les points du jour pour protéger son maillot à pois, l’Américain Powless a laissé son compagnon poursuivre l’aventure en solo un peu plus longtemps, non sans une petite tape amicale.

À mesure que la vitesse augmentait et que les positions à l’avant se négociaient chèrement, la formation Alpecin-Deceuninck a démontré que les wagons de son train étaient assemblés parfaitement pour aller décrocher le bouquet de cette 3e étape entre Amorebieta-Etxano et Bayonne. Un train mieux huilé que les autres si vous préférez moins d’artifice.

Pas de faute

Après avoir quitté le Pays basque espagnol pour revenir en France, le Tour donnait l’occasion aux sprinteurs de s’exprimer après deux journées difficiles pour eux.

Une fois la cérémonie terminée et sa victoire confirmée, Jasper Philipsen ne voyait aucune faute ni irrégularité dans son sprint. 

«Je sais que le côté droit était le plus court à parcourir et si vous êtes en tête, vous essayez de prendre le côté le plus court. Les marges sont petites et vous ne voulez pas non plus être injuste. Il n'y a pas de discussion.»

Mardi, un match revanche est attendu entre les marchands de vitesse après 182 kilomètres d’un parcours sans relief entre Dax et Nogaro. 

Publicité
Publicité

Sur le même sujet