Zachary Bolduc et son moment «Fix You»

Pour ceux qui se posent la question, non, Zachary Bolduc n’a toujours pas réalisé qu’il était bel et bien un membre du Canadien de Montréal, même si la transaction est survenue le 1^er juillet. C’est lorsqu’il entendra les notes de Coldplay au Centre Bell en sautant sur la glace que la réalité le frappera.

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Le jeune attaquant de 22 ans revenait en terrain bien connu jeudi soir à Québec dans le cadre du Pro-Am, lui qui a disputé deux saisons avec les Remparts au Centre Vidéotron.

Il y a maintenant un mois et demi qu’il est membre du Tricolore, mais n’allez pas croire que la poussière est retombée pour autant.

«Quand les gens me demandent si j’ai réalisé, j’aime dire que non, je ne l’ai pas trop réalisé.

«Je pense que je vais vraiment le réaliser quand je vais être rendu au premier match de la saison avec les gars au Centre Bell, la première game locale avec Fix You. Je pense que c’est là que je vais comprendre que je joue pour le Canadien de Montréal», a-t-il dit, en référence au succès de Coldplay qui accompagne les joueurs à leur entrée sur la glace.

Un premier contact

Au moment de l’entretien, Bolduc, acquis des Blues de St. Louis en retour du défenseur Logan Mailloux, n’avait toujours pas rencontré ses nouveaux coéquipiers.

«Je n’ai pas commencé encore à pratiquer avec les gars. Je vais aller la semaine prochaine à Brossard. J’ai côtoyé quelques gars, on s’est échangé des textos et je vais les voir demain à Montréal. On essaie de bâtir la chimie un peu avant le camp et on va arriver prêt quand ça va commencer», a-t-il promis.

La mission de Joshua Roy

L’autre représentant du Canadien au Pro-Am à Québec, l’attaquant Joshua Roy, se dit conscient du défi qui l’attend avec une abondance d’attaquants, dont les Québécois Zachary Bolduc, Samuel Blais et Joe Veleno.

«C’est ma dernière année de contrat et c’est la grosse année. Il faut que je prouve que je peux jouer dans la LNH. On se connaît tous et, les trois, on veut le même résultat, qui est de jouer avec le Canadien. Il va y avoir une compétition, mais on reste des chums», a affirmé celui qui n’a joué que 12 matchs avec le grand club l’an dernier, mais qui a connu de bons moments avec le Rocket à Laval.

«Je peux juste arriver prêt au camp pour les forcer à me garder dans l’équipe.»