David Savard discute avec le Canadien pour un rôle avec l’équipe

Lorsqu’il a annoncé sa retraite au printemps, David Savard n’a pas caché son intérêt à rester dans le giron du Canadien. À force de se faire tirer les vers du nez, l’ex-défenseur a indiqué qu’il discutait en ce sens avec l’organisation, à environ un mois du camp d’entraînement.

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Le nouveau retraité de 34 ans était de passage à Québec, où on lui a rendu hommage au Centre Vidéotron dans le cadre du traditionnel Pro-Am, en compagnie d’autres joueurs de la LNH, dans une soirée caritative.

Savard chaussait les patins parmi les joueurs toujours actifs pour l’occasion, mais il n’est aucunement question qu’il revienne sur sa décision.

L’intérêt de rester avec le Canadien dans un autre rôle, comme d’autres anciens, tel Francis Bouillon, l’ont fait avant lui, demeure toutefois bien présent. Le verra-t-on, donc, à Brossard lorsque le camp se mettra en branle?

«On n’est pas rendu là encore, je ne veux pas parler de ces affaires-là», a d’abord répondu Savard, avant de s’ouvrir un peu plus.

En discussion

Celui qui a cumulé 932 matchs dans la LNH, en incluant les éliminatoires, n’a pas indiqué quel rôle il voudrait jouer, mais on devine qu’il pourrait bien prodiguer son savoir et sa sagesse aux jeunes défenseurs de l’organisation.

«On a eu des discussions, mais c’est encore en pourparlers, si je peux dire. On continue de se parler avec Kent [Hughes] et avec Gort [Jeff Gorton], juste pour voir s’il y a une possibilité.

«Il n’y a rien de pressant parce que je vais être à Montréal, peu importe, quand la saison va commencer. On va voir s’ils ont besoin de moi. Il faut voir aussi si ça peut fonctionner avec l’horaire familial. La famille m’a suivi à travers les années et maintenant, les priorités vont changer», a-t-il expliqué.

Des bobos qui traînent

Savard s’est tenu loin de la patinoire et de la salle d’entraînement dans les derniers mois. Pas par simple désir d’oisiveté, mais plutôt parce que 1810 tirs bloqués et 1670 mises en échec au cours de sa carrière ont laissé des traces.

«Je me suis moins entraîné qu’avant et je reprends la forme un peu. J’avais encore des blessures avec lesquelles je devais composer. Tranquillement, ça s’améliore. Je traîne encore des choses et j’essaie de revenir le plus près de 100% possible. Ça va prendre du temps et je savais en prenant ma retraite que j’allais vivre un bout avec ça», a-t-il confié.

Malgré les séquelles physiques inévitables, Savard concède que même si son statut de retraité le comble, l’ambiance du vestiaire à l’automne lui manquera un brin, surtout s’il demeure loin de l’équipe.

«Le début de la saison, c’est tout le temps le fun. De retrouver les gars et tout le monde après un été, c’est ce qui va me manquer le plus. On devient une famille et ça va me faire bizarre. On va voir comment la vie va faire les choses et pour l’instant, je prends le temps de relaxer et de décider ce que je veux faire.»

De bonnes additions

Maintenant qu’il observe l’équipe pour laquelle il a évolué lors de ses quatre dernières saisons, Savard se réjouit de voir à quel point l’état-major avait bougé pour améliorer l’équipe cet été.

«C’est excitant. Ils sont allés chercher de super bons joueurs. Avec les pas de géant qu’on a faits l’an passé, ça va être le fun de suivre l’équipe. Ils sont capables de faire plus de dommages en séries», a mentionné celui qui a plusieurs fois patiné à Québec, en saison estivale, avec l’un de ces nouveaux venus, l’attaquant Zachary Bolduc.

«C’est une bonne acquisition, un jeune joueur qui a beaucoup de talent. J’ai parlé avec Mathieu Joseph, qui a joué avec lui [avec les Blues] et il n’a que de bons mots. Il va bien rentrer dans le groupe de jeunes qu’on a.»