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L'article provient de TVA Sports
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Marc-Édouard Vlasic motivé à «le mettre dans les dents des Sharks»

Photo Agence QMI, MARCEL TREMBLAY
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-08-14T22:25:35Z
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C’est un Marc-Édouard Vlasic à la fois amer et soulagé qui a évoqué le rachat de son contrat par les Sharks de San Jose, dans le contexte du Pro-Am Sun Life au Centre Vidéotron. Les émotions semblent se bousculer dans l’esprit du vétéran défenseur.

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On peut facilement le comprendre. À 38 ans, Vlasic compte 1323 matchs de saison régulière et 142 en éliminatoires, tous avec les Sharks. C’est l’équipe qui en a fait son choix de deuxième ronde en 2005 et qui l’a fait monter dans la grande ligue dès la saison 2006-07.

Après 19 saisons, l’organisation lui a fait savoir le 30 juin que son contrat serait racheté. Désormais libre comme l’air, il se dit heureux, mais les plaies semblent encore bien vives.

«Pour être honnête, je suis content. Ça ne me tentait pas de retourner là-bas pour une autre saison. Je pourrais en dire plus, mais je ne veux pas caler personne», s’est-il d’abord prononcé.

«Je suis agent libre, donc je peux aller n’importe où et je ne suis pas surpris. Ça ne m’a pas dérangé tant que ça», a-t-il conclu en guise de premier commentaire.

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Pas fini

En poursuivant la discussion, Vlasic s’est ouvert un peu plus. Il est clair dans son esprit qu’il n’est pas arrivé au bout de la route, comme son équipe de toujours semble le croire.

«C’est excitant et je suis motivé à m’entraîner, à trouver une nouvelle équipe et à le mettre dans les dents des Sharks», a-t-il lancé dans son habituel ton calme, mais sans détour.

Vlasic a entamé la dernière campagne en étant blessé au haut du corps et a disputé son premier match le 2 janvier. Il assure toutefois que, dès le début du mois de novembre, il était prêt. C’est donc 28 matchs qu’il a ratés entre novembre et janvier, en plus d’être laissé de côté à 10 reprises après son retour au jeu.

«Avoir refait ce que j’ai fait cette année, ça ne me tentait pas», a noté Vlasic.

«J’ai beaucoup plus à offrir et eux autres le savent aussi. Mon agent est sur le dossier et où je vais jouer, ça ne me dérange pas. Vancouver, Buffalo, Floride, Tampa... je vais aller où quelqu’un me veut», a-t-il signalé.

Question de timing

Vlasic n’a pas particulièrement aimé le timing des Sharks dans leur annonce. Lors de sa rencontre individuelle de fin de saison, ils n’ont eu que de bons mots sur son jeu défensif et son attitude de mentor pour les jeunes.

«Ils m’ont dit: “On veut ça l’année prochaine”. Dans ma tête, je revenais.

«J’ai encore une résidence à San Jose. Ça aurait été honnête de leur part de me dire tout de suite après la saison: "En passant, ça se peut qu’on le fasse [le rachat de contrat], donc prépare ta maison". Au lieu, ils l’ont fait le 30 juin. Là, j’ai pas mal de choses à penser», a-t-il pesté.

Visiblement tiraillé, Vlasic assure que la fin houleuse ne ternira pas ses belles années avec l’organisation.

«Je vis ça très bien. C’est drôle, il faut que les Sharks me paient encore deux ans, pour ne pas jouer pour eux. J’ai un enfant qui s’en vient en décembre, donc je suis super content. La vie est belle, j’ai hâte que le bébé arrive et le rachat de contrat, c’était secondaire.

«Dans ma tête, la retraite, je ne suis pas rendu là. Est-ce qu’il va y avoir quelque chose après? Est-ce que ce sera l’Europe après? Je ne sais pas», a conclu le défenseur.

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