Voici le portrait des compressions dans le réseau six mois après l’arrivée de Santé Québec

Plus de 1300 postes avec titulaire ont été abolis entre septembre 2024 et le 31 mars 2025, soit 0,3% des effectifs, selon ce que révèle un premier portrait officiel des compressions des derniers mois diffusé par Santé Québec. 

• À lire aussi: Le ministre Christian Dubé écrit aux Québécois dans Le Journal: «Personne ne va perdre son médecin de famille», tranche-t-il.

• À lire aussi: Rémunération des médecins: les spécialistes lancent leurs moyens de pression

• À lire aussi: Lettres envoyées aux patients: les fédérations de médecins divisées

Ces premiers chiffres reflètent à la fois les abolitions de postes effectuées juste avant l’entrée en vigueur de la nouvelle agence gouvernementale, le 1^er décembre dernier, ainsi que celles survenues dans les mois qui ont suivi.

Les coupes comprennent principalement des postes administratifs, soutiennent les autorités de la santé.

Les syndicats affirment pour leur part que plusieurs postes de préposés aux bénéficiaires et en soutien à domicile ont été touchés.

Au total, 17 000 postes sont actuellement vacants dans le réseau de la santé. Parmi ceux-ci, on retrouve des postes qui ne sont pas abolis en raison de remplacements ponctuels.

Après les six premiers mois d’activité de Santé Québec, la Fédération de la santé et des services sociaux affiliée à la CSN (FSSS-CSN) affirme qu'il y a un manque de communication avec la main-d’œuvre sur le terrain.

«Santé Québec ne sert que de [...] rouleau compresseur pour le gouvernement pour abolir des postes, mais aussi couper dans les budgets, donc réduire les services à la population. On déshumanise le réseau parce qu'on applique des coupures et là, à la clé, on n’analyse pas vraiment les effets de ces coupures-là», a indiqué le président de la FSSS-CSN, Réjean Leclerc.

Ce dernier s’attend d’ailleurs à un été difficile et à d’autres compressions «basés sur une logique comptable» plutôt que sur les besoins du réseau.

Pour voir les explications complètes, visionnez la vidéo ci-haut.

- Avec les informations de Simon Gamache-Fortin