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L'article provient de TVA Nouvelles

Lettres envoyées aux patients: les spécialistes dénoncent les méthodes des omnipraticiens

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Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-05-31T17:52:42Z
2025-05-31T22:42:42Z
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La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) critique l’envoi de lettres aux patients par des médecins omnipraticiens pour inciter la population à faire reculer le gouvernement sur sa réforme de la rémunération des médecins.

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En entrevue à Salut Bonjour Weekend, le président de la FMSQ, le Dr Vincent Oliva, s’est dissocié de cette initiative.

«Ce n'est pas notre approche», a-t-il indiqué, précisant toutefois qu’il ne souhaitait pas commenter outre mesure les négociations d’une autre fédération que la sienne.

«On se dissocie de cette démarche-là parce qu'elle n'est pas la nôtre. On ne pense pas que c'est une bonne idée d'impliquer les patients dans une telle démarche», affirme le Dr Vincent Oliva. «Nous, les représentations, on les fait directement avec le gouvernement.»

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a néanmoins demandé à ses membre de «cesser» d'envoyer des lettres à leurs patients, dans un communiqué publié sur son site vendredi soir.

Moyens de pression

Le président de la FMSQ a de son côté défendu la décision des médecins spécialistes de ne pas participer aux réunions administratives sur les heures ouvrables et de refuser d’aider à l’implantation du Dossier de santé numérique.

«Depuis le début, on avait certaines réserves avec l'implication des médecins dans ce dossier-là parce que ça demande des centaines d'heures et souvent ces heures-là se font sur le temps de travail régulier et demandent que les médecins réduisent leur participation clinique autrement dit diminuent les consultations avec les patients parfois, même qu'il y a des salles d'opération fermées, pour qu'on puisse participer à ces rencontres», explique le Dr Oliva.

«Il faut qu'on soit conséquent. Alors on va se retirer de ces rencontres-là si ces rencontres-là entrent en conflit avec de l'activité clinique. Autrement dit, on va se concentrer sur les patients et puis si on a le temps, on participera à ces rencontres-là», précise le président de la FMSQ.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut

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