Cole Caufield: «Une tonne de choses à apprendre»
L'attaquant excité de jouer pour son idole


Jonathan Bernier
Il y a déjà quelques mois qu’on se demande ce que le Canadien doit faire avec Cole Caufield. Sans les nombreux blessés avec lesquels le Tricolore a dû composer, il est assuré que la recrue du Canadien aurait effectué un long séjour à Laval. D’ailleurs, il s’y trouverait peut-être encore.
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« C’est un jeune qui a connu beaucoup de succès dans sa carrière. Les obstacles, c’est ce qui fait grandir un joueur de hockey. S’il n’y a pas d’obstacle, c’est difficile de grandir. »
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En matinée, Martin St-Louis ne fermait pas la porte à un renvoi dans les mineurs pour le jeune américain. Avant de se prononcer, il souhaitait d’abord le voir à l’œuvre et s’enquérir de son état mental et physique.
« Je sais qu’il ne se sent pas très bien à propos de son jeu. Ce qu’il traverse présentement, j’ai également eu à le traverser. Je sais ce que c’est. C’est pour ça que je dis que je suis capable de l’aider. »
Une chose est certaine. Avec un match comme celui qu’il a connu hier, Caufield risque de prolonger son séjour avec le Canadien.
Un séjour qui lui permettra de jouer sous les ordres de son idole.

« Plus jeune, je portais le numéro 26 à cause de Martin. C’est fou de savoir qu’il est maintenant mon entraîneur. J’ai une tonne de choses à apprendre de lui », a lancé Caufield au terme de la rencontre.
« Quand il parle, tu écoutes »
D’ailleurs, il semble que le coup de foudre ait été unanime dans le vestiaire.
« Il est arrivé plein d’énergie. Il était excité. On avait l’impression qu’il voulait enfiler ses patins, a raconté Josh Anderson. Les gars avaient la mâchoire grande ouverte en l’écoutant parler. »

Anderson connaît St-Louis pour l’avoir côtoyé pendant quelques mois dans l’organisation des Blue Jackets de Columbus. Le Québécois agissait comme conseiller spécial à l’entraîneur John Tortorella. Son mandat était de stimuler l’attaque massive.
« On pouvait voir toutes les connaissances qu’il possédait. C’est un membre du Temple de la Renommée, il a joué dans la ligue pendant plusieurs années et il a gagné la coupe Stanley. Alors, quand il parle, tu écoutes », a souligné Anderson.
Est-ce que c’est cette même présence qui a insufflé un regain d’énergie à l’équipe ? Anderson croit que c’est le cas, mais seulement en partie.
« Quand un nouveau coach arrive, tu veux montrer ce que tu sais faire. Cela dit, quand tu te fais battre 7-1 dans ton aréna, tu dois rebondir. Ce soir, tout le monde a travaillé fort. »