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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Une réforme de la gestion de l’offre canadienne court-circuitée par Trump?

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Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-07-12T15:55:37Z
2025-07-12T23:11:18Z
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Le Canada a trop attendu pour réformer sa gestion de l’offre et pourrait maintenant devoir le faire selon les critères de Donald Trump, craint le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois.

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En juin dernier, le gouvernement Carney a adopté une motion du Bloc Québécois pour protéger la gestion de l’offre qui touche plusieurs produits agricoles, dont le lait.

«Je ne pense pas que la loi dérange monsieur Trump. C’est comme si la loi n’existe pas. Et puis il y a une panique, on sent qu’il y a une panique au Canada parce qu’on sait très bien que la loi ne peut pas nécessairement protéger la gestion d’offres comme l’esprit de la loi le suggère», a mentionné M. Charlebois en entrevue à LCN.

«Ce qui m’inquiète, c’est que ça fait des années que je crois que la gestion d’offres doit se réformer [...] Ce qui arrive actuellement, c’est que monsieur Trump pousse le Canada à revoir la gestion de l’offre [avec] ses propres termes à lui et non pas à nous», a-t-il ajouté.

La gestion de l’offre demeure un système très important pour les producteurs agricoles québécois et canadiens, soutient Sylvain Charlebois.

«Il faut préserver le système, mais il faut aussi l’améliorer en même temps. Puis, avec ce qui se passe avec Washington, je crois qu’on passe à côté [de l’occasion] d’améliorer le système et de rendre le système plus compétitif», explique le spécialiste de l’industrie agroalimentaire.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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