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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Patinage de vitesse: une présence significative pour les Ukrainiens

Le patineur ukrainien, Oleh Handei
Le patineur ukrainien, Oleh Handei Photo Agence QMI, Joël Lemay
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2022-04-10T02:42:28Z
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L’Ukraine compte trois patineurs et un entraîneur au championnat mondial, dont l’Olympien Oleh Handei, qui a eu droit à une ovation monstre, samedi, avant de prendre le départ de la vague quart de finale sur 500 m.

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Handei a répondu avec une deuxième place pour se qualifier pour la demi-finale, où son parcours s’est arrêté.

« Ça signifie beaucoup de participer au championnat mondial et de démontrer à tout le monde que les Ukrainiens sont encore debout, a raconté Svitlana Repetska, mercredi, au terme de l’entraînement de l’équipe. Ce ne fut pas évident de se rendre à Montréal. Nous avons quitté l’Ukraine en train en direction de la Pologne, où on s’est entraîné au cours des deux dernières semaines pour se préparer. »

Heureux

Heureux de prendre part au mondial, les patineurs ukrainiens ont évidemment la tête dans leur pays, qui subit les assauts de la Russie. 

« On a toujours en tête ce qui se passe en Ukraine, a exprimé Repetska. On appelle nos familles et nos amis qui sont encore en Ukraine tous les jours. C’est difficile de penser à autre chose que la guerre, mais on tente de s’amuser quand même. Nos proches sont tous sains et saufs. »

Avec l’équipe canadienne

Handei, Repetska et Mariya Dolgopolova ont patiné avec l’équipe canadienne, mercredi. Sébastien Cros est content que les patineurs ukrainiens soient présents. 

« C’est bien qu’ils puissent être là, a indiqué l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne. On a patiné souvent ensemble à l’entraînement sur le circuit de la Coupe du monde cette année et on se connaît. C’est une fierté qu’ils puissent continuer de patiner dans les circonstances. »

« Je réussis à communiquer avec l’entraîneur en utilisant les quelques termes techniques en russe que je connais, de poursuivre Cros. L’entraîneur me disait que le personnel ukrainien est maintenant basé en Pologne. »

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