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L'article provient de TVA Sports
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Une conquête stressante pour Roberto Luongo

Le Québécois Roberto Luongo, durant les célébrations des Panthers de la Floride, le lundi 24 juin 2024 à l'Amerant Bank Arena, à Sunrise, au terme du septième et ultime match de la finale de la Coupe Stanley.
Le Québécois Roberto Luongo, durant les célébrations des Panthers de la Floride, le lundi 24 juin 2024 à l'Amerant Bank Arena, à Sunrise, au terme du septième et ultime match de la finale de la Coupe Stanley. Photo BENOÎT RIOUX
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2024-06-25T09:24:55Z
2024-06-25T14:56:32Z
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SUNRISE - L’ancien gardien Roberto Luongo, qui agit à titre de conseiller spécial au directeur général Bill Zito chez les Panthers de la Floride, a avoué être passé par toute la gamme des émotions durant l’épique finale de la Coupe Stanley remportée en sept matchs contre les Oilers d’Edmonton. 

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«C’est stressant quand c’est hors de notre contrôle, a estimé Luongo, durant les célébrations sur la patinoire, lundi soir. Quand tu joues, tu ne penses à rien d’autre, tu ne fais que jouer.»

Le précieux trophée a toujours échappé à Luongo durant sa carrière devant le filet. Il a ainsi savouré, à titre de membre de l’organisation, une première conquête de la Coupe Stanley.

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«Quand les boys ont levé la coupe, c’est incroyable de voir ça, a-t-il mentionné. Surtout en Floride, devant nos partisans.»

Roberto Luongo encourage la foule avant le septième match de la finale entre les Panthers et les Oilers, le lundi 24 juin 2024, à Sunrise.
Roberto Luongo encourage la foule avant le septième match de la finale entre les Panthers et les Oilers, le lundi 24 juin 2024, à Sunrise. Photo Elsa / Getty Images via AFP

Luongo, 45 ans, a toujours entretenu un lien particulier avec les Panthers, ayant disputé 572 de ses 1044 matchs en saison régulière dans cet uniforme. C’est par ailleurs avec les Canucks de Vancouver qu’il avait atteint la finale, en 2011. Luongo et les Canucks avaient alors perdu en sept matchs contre les Bruins de Boston.

Bobrovsky: parmi les grands de l’histoire? 

À l’issue de cette finale remportée par les Panthers contre les Oilers, le Québécois était bien placé pour apprécier la besogne accomplie par le gardien Sergei Bobrovsky durant le match décisif. Le Russe a alors repoussé 23 des 24 rondelles dirigées vers lui dans une courte victoire de 2 à 1.

Sergei Bobrovsky soulève la coupe Stanley.
Sergei Bobrovsky soulève la coupe Stanley. Photo Elsa / Getty Images via AFP

«Ce n’était pas facile de réaliser ce qu’il a fait, je suis vraiment fier de lui, a reconnu Luongo. De revenir aussi fort pour le match numéro 7, ce n’est vraiment pas facile à faire pour un gardien de but. Il a démontré que c’est l’un des plus grands de l’histoire.»

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Bobrovsky a terminé les présentes séries éliminatoires avec un dossier de 16-8, une moyenne de buts alloués de 2,32 et un taux d’efficacité de ,906.

«C’est si spécial, je ne crois pas qu’on réalise encore pleinement ce que l’on vient d’accomplir», a pour sa part laissé tomber le gardien russe, durant les célébrations de son équipe.

L’apprentissage de Knight 

Inévitablement dans l’ombre tout au long des séries éliminatoires, le prometteur gardien Spencer Knight, 23 ans, voit le parcours de Bobrovsky et des Panthers comme une motivation pour la suite de sa propre carrière.

«On voit à quel point c’est difficile de gagner la Coupe Stanley, a-t-il noté. Tu dois travailler fort pour y arriver.»

Sans jouer durant les séries, Knight dit avoir beaucoup appris de Bobrovsky

«Sa force mentale est impressionnante, il est concentré sur ce qu’il fait et il a confiance en ses moyens», a indiqué le jeune gardien américain, qui fut le 13e choix au total lors du repêchage de 2019. «Il devait se relever de trois défaites consécutives, mais j’avais foi en lui pour ce match numéro 7.»

Dans le calepin... 

Le gardien Sergei Bobrovsky estime que le capitaine Aleksander Barkov est le meilleur coéquipier, le meilleur joueur et le meilleur leader qu’il a connu durant sa carrière.

Le directeur général des Panthers Bill Zito était assurément le plus émotif au moment de célébrer le triomphe de la formation floridienne sur la patinoire. On l’a vu verser des larmes de joie.

Le défenseur des Panthers Dmitri Kulikov a reconnu qu’un poids énorme avait été enlevé de ses épaules avec cette conquête de la Coupe Stanley. «Je suis dans cette ligue depuis 15 ans et c’est un sentiment magnifique de pouvoir gagner», a-t-il témoigné.

Connor McDavid n’avait pas le goût de parler du trophée Conn-Smythe, remis au joueur par excellence des séries éliminatoires, au terme de la rencontre. À la question d’un collègue à ce sujet, le capitaine des Oilers d’Edmonton a tout simplement hoché de la tête pendant plusieurs secondes.

Photo BENOÎT RIOUX
Photo BENOÎT RIOUX

Parmi les personnalités présentes au match numéro 7, il a été possible de piquer un brin de jasette avec l’ancien hockeyeur Alexandre Daigle. On a surtout parlé de notre défunt ami commun Derek Aucoin.

Pour ceux qui se plaignent que la bière est trop chère au Centre Bell, à Montréal, il en coûtait 19 dollars américains pour une telle consommation, lundi soir, à l’Amerant Bank Arena, durant le septième et ultime match de la finale de la Coupe Stanley.

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