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L'article provient de TVA Sports
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Connor McDavid boude le Conn-Smythe

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-06-25T03:13:06Z
2024-06-25T05:06:44Z
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Un total de 42 points. La quatrième récolte la plus productive de l’histoire des séries éliminatoires. Il était difficile de passer à côté de la candidature de Connor McDavid pour l’obtention du trophée Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires.

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C’est sous les huées que McDavid a été nommé par le commissaire de la LNH, Gary Bettman. D’ailleurs, l’Ontarien n’est pas revenu sur la patinoire pour cueillir son honneur. Néanmoins, les dés étaient probablement jetés depuis que les Oilers avaient nivelé la confrontation. En tout cas, sur mon bulletin (je fais partie des 16 privilégiés qui ont droit de vote), ce l’était. Sans leur capitaine, les représentants de la capitale albertaine auraient possiblement plié bagage en quatre rencontres. Assurément en cinq.

« Ça fait suer », a déclaré McDavid, aux journalistes présents sur place.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

« On a démontré du caractère toute la saison. Tout l’hiver, on a prouvé qu’on pouvait surmonter les épreuves les plus difficiles, a-t-il également mentionné, les trémolos dans la voix. Quand tu es en recul 3 à 0, c’est difficile de gagner quatre matchs de suite contre une équipe comme celle-là. Mais on était là. »

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Y croire jusqu’à la fin

N’empêche, l’Ontarien s’est levé. En plus d’éviter aux siens de subir l’élimination trois fois de suite, ses deux soirées de quatre points les ont propulsés vers les sommets avec la puissance d’une turbine nucléaire.

Malgré tout, les Oilers sont arrivés à court par un seul but.

« On n’a jamais cessé d’y croire. On a toujours cru qu’on serait capable d’en marquer un autre, a-t-il indiqué. Zach [Hyman] a eu une belle occasion. Bouch [Evan Bouchard] aussi. Ça n’a juste pas entré. »

McDavid est devenu le sixième joueur, le deuxième attaquant, à graver son nom sur ce trophée dans une cause perdante après Roger Crozier (1966), Glenn Hall (1968), Reggie Leach (1976), Ron Hextall (1987) et Jean-Sébastien Giguère (2003).

« C’est un honneur d’avoir mon nom sur ce trophée, mais... », a-t-il laissé tomber.

Avec Gretzky et Lemieux

On comprend que la coupe Stanley était l’unique objectif de McDavid, cela dit, il peut laisser la modestie de côté. Les performances qu’il a livrées au cours des deux derniers mois sont dignes des grandes années de Wayne Gretzky et de Mario Lemieux.

Dans l’histoire des séries, seulement Gretzky (47 points, en 1985), Lemieux (44 points en 1991) et Gretzky (43 points en 1988) ont été plus productifs. Sur les 42 points de McDavid, 11 ont été récoltés lors de la finale, ce qui est deux de moins que les 13 accumulés par Gretzky en 1988.

En cours de route, il a éclipsé le nombre de passes réalisées par La Merveille (31) lors de ce même printemps de 1988. McDavid en a enregistré 34.

On peut ajouter que les 11 points qu’il a inscrits ce printemps lorsque son équipe fait face à l’élimination le placent au sommet d’un quatuor complété par Justin Williams (2014), Anze Kopitar (2014) et Mika Zibanejad (2022). Non, il n’y avait pas de doute sur l’identité du joueur le plus utile des séries éliminatoires de 2024.

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