Un médecin analyse une scène de «STAT» et livre son opinion sincère
Pierre-Luc Houle
La série STAT frappe encore un grand coup en matière de réalisme médical. Dans l’épisode diffusé cette semaine à Radio-Canada, les téléspectateurs ont pu voir la suite de la situation inquiétante du personnage de Laurent Lamy (Emmanuel Bilodeau), toujours plongé dans le coma. Cette scène marquante n’a pas manqué d’attirer l’attention du Dr Alain Vadeboncoeur, qui a partagé sur les réseaux sociaux une analyse détaillée de l’image.
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«J’aime les gens qui ont le souci du détail», écrit-il d’entrée de jeu, avant de passer en revue les nombreux dispositifs médicaux visibles à l’écran grâce au travail minutieux de la réalisatrice Julie Perreault.
À l’aide d’un visuel annoté, le professionnel de la santé et auteur de plusieurs livres explique avec précision chaque élément entourant le patient:
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- Tube de surveillance intracrânienne pour mesurer la pression dans la boîte crânienne.
- Électrodes EEG enregistrant l’activité cérébrale en continu.
- Cathéter veineux jugulaire pour perfusions prolongées aux soins intensifs.
- Tube orotrachéal et stabilisateur externe permettant de maintenir la ventilation mécanique.
- Tube nasogastrique pour aspirer les sécrétions.
- Filtre antibactérien et circuit d’oxygène reliés au respirateur.
- Oxymètre de pouls pour surveiller l’oxygénation en continu.
Le médecin souligne non seulement la justesse des détails techniques, mais aussi le défi pour les comédiens, qui doivent rester immobiles avec un tel attirail. «Au moins une petite pensée pour les acteurs qui doivent ainsi rester branchés plusieurs heures avec tout ce gréement sans trop bouger!», écrit-il avant de rappeler l’essentiel: «Et surtout, une grande pensée pour les grands malades, qui vivent souvent de jours, sinon de semaines, dans une relative immobilité, presque aussi éprouvante que la maladie elle-même.»
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Ci-dessous, lisez sa publication complète:
Cette publication, largement partagée, met en lumière l’exigence de réalisme de STAT et la résonance qu’elle a auprès des professionnels du milieu médical. Une belle preuve que la fiction, lorsqu’elle s’ancre dans la rigueur, peut à la fois émouvoir et sensibiliser.