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Culture

Un événement mythique raconté dans un documentaire

Mardi 29 juillet 21 h, TV5

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Julie Loiselle

2025-07-24T10:00:00Z
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Depuis 1990, des dizines de milliers de personnes en quête de liberté se donnent rendez-vous dans le désert du Nevada. Chaque année, les participants, appelés les Burners, viennent de partout afin d’y bâtir Black Rock City, une ville éphémère, riche en originalité et en ingéniosité. Vu de l’extérieur, on pourrait croire qu’il s’agit simplement de jeunes qui font la fête. Pourtant, le rejet du capitalisme et la vie communautaire sont la pierre angulaire de l’expérience proposée.

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Le premier épisode de «Burning Man: Enflammer le désert», un documentaire en quatre parties, se penche sur la préparation qu’exige une participation à cet événement unique qui s’étale sur sept jours. Loin de la civilisation, des commerces, de l’électricité et de l’eau courante, le site, en plein cœur du désert, est pour le moins hostile. Et c’est tout là le défi qui emballe les Burners! Comment chaque clan réussit-il à subvenir à ses besoins et à construire son abri?

Il ne faut rien oublier!

Pour mieux comprendre, on rencontre entre autres le camp des Dusty Frogz, une bande d’environ 40 personnes, dont certaines en sont à leur 11e participation. Les caméras les suivent alors qu’ils récupèrent leur matériel entreposé depuis un an. L’une des membres, Delphine, explique qu’il s’agit d’objets qui leur permettront de vivre décemment durant leur séjour: des tentes, un frigo alimenté par une génératrice, des accessoires pour cuisiner ainsi que des vélos, qui sont le mode de transport de prédilection des Burners.

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On nous amène ensuite à Reno, la grande ville la plus proche du site de Burning Man, soit à 229 km. Comme bien d’autres adeptes, Franck, du camp Connect Moar, fait des courses de dernière minute avant le long voyage. Il indique notamment ce qui est, selon lui, indispensable.

En route vers l’inattendu

Quelques heures avant l’ouverture du site, les quelque 80 000 Burners roulent vers la destination. La seule route pour s’y rendre est obstruée par les gros véhicules: caravanes, semi-remorques ou encore autobus scolaires transformés pour l’occasion. La plupart des adeptes attendent des heures dans le trafic avant d’accéder au lieu de rassemblement. Mais certains, qui font partie des bâtisseurs, s’y trouvent déjà.

«La phase de construction commence environ six semaines à l’avance», explique Mama Dizzy, du camp Connect Moar. Celle qui en est à sa 26e participation sait à quel point les abris sont essentiels afin de se protéger du soleil brûlant et de la poussière. «En fait, je suis en mode Burner toute l’année parce que je suis toujours en train de planifier. Il y a, entre autres, la paperasse à remplir, le questionnaire sur nos installations et les nombreux allers-retours pour tout préparer.» Les bâtisseurs sont d’ailleurs grandement excités de voir arriver les autres participants le jour J: qu’ils soient vétérans ou recrues, et peu importe leurs motivations respectives, tous mettent la main à la pâte pour finaliser la construction des camps.

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Des règles indispensables

Bien que Burning Man se veuille un lieu de liberté, les adeptes doivent se plier à certains principes, par exemple l’interdiction de faire des transactions commerciales et l’obligation de laisser le site impeccable à leur départ. Un autre principe concerne le devoir de participer à l’effort collectif lors des semaines de construction. Il faut dire que le travail à faire est colossal! Souvent en bois ou en métal, parfois incluant de la pyrotechnie, les structures sont pour le moins impressionnantes. L’un des bâtisseurs explique que son abri de bois a nécessité l’implication d’une centaine de personnes aux talents variés.

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On montre aussi les techniques ingénieuses utilisées pour éviter le gaspillage d’eau potable. À la fin du premier épisode, la plupart des participants sont installés et prêts à profiter de cette semaine extraordinaire. Pour conclure, l’un d’eux souhaite passer un message: «Avant, je croyais que seuls des jeunes qui buvaient et s’amusaient se rassemblaient ici, mais j’ai plutôt remarqué qu’on trouve les gens les plus intelligents et les plus créatifs de la planète. Il y a des scientifiques, des médecin... mes préjugés sont tombés.»

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