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L'article provient de TVA Nouvelles

Trois démissions au C. A. de la SAAQ: «Ça vient amplifier ce qui est perçu comme un climat de crise»

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TVA Nouvelles

2025-08-28T13:23:13Z
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Les trois démissions survenues au cours des dernières semaines au sein du conseil d’administration de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) ajoutent encore plus de pression sur la société d’État, selon Emmanuelle Latraverse.

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Lors de son commentaire à l’émission «Le Québec matin» à LCN jeudi, l’analyste politique remarque que ces départs sont survenus peu après le congédiement du PDG Éric Ducharme, en début juillet.

«Il était secrétaire du Conseil du trésor, qui est un des plus hauts postes de fonctionnaires de l’État, rappelle Mme Latraverse. On l’avait envoyé à la SAAQ, et on avait bien compris que Geneviève Guilbault l’avait pris en gré.»

La SAAQ a indiqué qu’il était courant de voir un tel roulement au sein d’un conseil d’administration, étant donné la «période de transition» en cours à la société d’État.

L’analyste politique doute cependant de cette explication.

«Généralement, quand un conseil d’administration est solide et qu’il roule bien, les gens affrontent la tempête ensemble, mentionne-t-elle. Le problème, c’est que depuis le début de la commission Gallant, les projecteurs sont vraiment mis sur les échecs du conseil d’administration.»

«Comme la SAAQ c’est une société d’État, c’est le conseil d’administration qui est censé assurer la gouvernance, la vigilance, s’assurer que les choses roulent bien et s’assurer qu’il n’y ait pas de dérapage», ajoute-t-elle.

Emmanuelle Latraverse considère que la pression monte autour de la grande patronne de la SAAQ, Dominique Savoie, qui a été nommée présidente du C. A. en janvier.

«C’est un peu comme "madame fix-it" au gouvernement, explique-t-elle. Ça va mal, on envoie Dominique Savoie. Et là, qu’est-ce qui arrive? Elle n’arrive pas à créer un climat où ça va bien avec le nouveau PDG, et en plus, elle perd trois membres de son conseil d’administration.»

«Ça vient amplifier ce qui est perçu comme un climat de crise à la SAAQ, plus de deux ans après le fiasco de SAAQclic», renchérit-elle.

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus

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