Élections municipales: Transition Québec entend municipaliser les ruelles de Limoilou
Dominique Lelièvre
Le parti dirigé par Jackie Smith a pris l’engagement vendredi de transférer les ruelles de Limoilou dans le giron de la Ville de Québec.
• À lire aussi: Savard met en garde contre «le risque» du changement
• À lire aussi: Mairie de Québec: les candidats s’échangent des coups sur le transport
Dans un communiqué, Transition Québec rappelle que les ruelles limouloises sont actuellement sous la tutelle de Revenu Québec.
Cette situation rend plus difficile la mise en place d’aménagements permanents, déplore la formation politique, et ce même si la Ville offre, depuis plusieurs années, des programmes généreux pour financer les initiatives visant à verdir et améliorer ces lieux.
Transition Québec estime que le ministère pourrait être réceptif à l’idée d’en céder la propriété à la Municipalité pour la somme symbolique de 1 $ « comme Revenu Québec l’avait déjà offert à la Ville par le passé ».
Réseau vert
Cette étape franchie, le parti voudrait « concevoir un réseau de ruelles vertes avec la participation de la population ».
Il faudrait ensuite régler la question de leur entretien. À Montréal, ces frais sont assumés par les citoyens, affirme le parti.
« Il faut que la Ville mette ses culottes. Les projets des ruelles vertes ressuscités année après année ne fonctionnent pas ou finissent uniquement en bacs à fleurs, malgré la créativité et le bon vouloir des citoyens-nes, car la Ville refuse de prendre en charge l’achat des ruelles, l’aménagement et l’entretien. Transition Québec veut remédier à ça », a déclaré Madeleine Cloutier, candidate dans Limoilou et colistière de la cheffe Jackie Smith.
Mme Smith est elle-même résidente du quartier Limoilou.
« Que ce soit pour la qualité de l’air, pour maintenir la fraîcheur, pour lutter contre les changements climatiques, pour offrir des espaces publics accueillants... De notre point de vue, c’est évident que ça vaut la peine d’investir nos ruelles pour en faire des espaces verts et communautaires », estime la candidate à la mairie.
