Tout ce que vous devez savoir sur Olivier Renaud, le cow-boy sexy dans «Indomptables»
Guillaume Picard
Il fait tourner les têtes grâce à son charisme et à sa belle gueule, mais le comédien Olivier Renaud, que l’on connaît encore peu au Québec, est bien plus qu’un nouveau visage agréable à regarder.
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Celui qu’on découvrira dans la peau d’un cow-boy dans la nouvelle série annuelle Indomptables, de TVA, est un citoyen du monde, rien de moins.
À 39 ans, ce Franco-Ontarien natif d’Ottawa a vécu aux quatre coins du monde, de l’âge de 12 à 19 ans, grâce au travail de ses parents. Il a ainsi habité au Brésil, en République tchèque, en Roumanie et en Thaïlande.
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«Ça m’a permis d’être en contact avec beaucoup de cultures et de développer plusieurs langues. Je parle français, anglais, espagnol, portugais et italien, et je comprends un peu le russe, le thaï et le roumain», a-t-il énuméré à l’Agence QMI, mardi, en marge du visionnement des deux premiers épisodes de cette nouvelle fiction à saveur country qui sera diffusée à compter du 7 janvier prochain, à 20h.
Parlant de langue, Olivier Renaud peut s’exprimer avec un accent français, comme il l’a fait au cours de l’entrevue, mais il maîtrise aussi «le québécois», comme son personnage.
«J’adore les langues, par contre ne me demande pas de faire des calculs ou tes impôts», a dit celui qui a fait HEC Montréal avant de tout plaquer, six mois avant l’obtention de son bac, pour faire carrière comme acrobate au sein du Cirque du Soleil. Il a travaillé sur les spectacles Saltimbanco et LOVE, à Las Vegas, en plus de faire des études de clown.
«Je me suis cassé le dos sur LOVE; j’avais deux vertèbres fissurées. Je me suis dit: "okay, on va arrêter!" Je suis parti à New York pendant six ans faire la technique Meisner avec Terry Knickerbocker, qui est un des plus gros mentors du monde au niveau du acting. Ensuite, je suis revenu ici parce que mon visa n’était plus valide. Je suis allé à Toronto où j’ai bossé et ça fait un an que je suis revenu à Montréal», a-t-il raconté.
Nomade comme son personnage
Depuis, il a décroché le rôle de Ryan Cardinal dans Indomptables. Ce cow-boy québécois est de retour d’un long séjour dans l’ouest du pays, où il a pris de l’expérience sur des ranchs. Nomade et habile de ses mains, il propose rapidement ses services à la famille Richer, mais il a un agenda caché, lui qui fricote avec une femme qui revient hanter le village fictif de Saint-Aubertin où est campée l’action de cette saga familiale à saveur country.
«Je connais bien le Québec, mais le Québec ne me connaît pas. C’est une chance pour moi de me faire connaître ici et il y a beaucoup de substance dans ce rôle, il y a quelque chose de vrai, quelque chose qui me ressemble. Ryan me ressemble énormément en fait. Je pense qu’il y a un échange assez important au niveau de l’histoire, du déracinement, du côté nomade qui me touche beaucoup. Ça vient me chercher dans des endroits en moi qui sont très vivants.»
La production décrit son personnage avec les qualificatifs «costaud» et «viril», et avouons-le, Olivier Renaud a une carrure qui se marie bien avec son chapeau de cow-boy et sa moustache.
«C’est un agent de chaos et d’ordre à la fois», a dit Olivier Renaud au sujet de son personnage, demeurant mystérieux comme celui qu’il défend à l’écran.
De passage plus tôt cette année à Avignon pour y présenter sa pièce Missed Connections, qu’il a écrite et produite, le comédien a aussi joué plusieurs fois Off-Broadway, à New York.
Souhaite-t-il demeurer à Montréal ou ressentira-t-il éventuellement l’appel du large, lui qui a vécu un peu partout sur le globe?
«J’ai mon cœur qui bat très fort pour Montréal, j’ai plein d’amis ici, mais la France m’appelle, l’Italie aussi. Je suis un espion en fait», a-t-il blagué.
