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Culture

«Indomptables»: Benoît Gouin et Stéphane Demers au cœur d’une guerre de clans

Les 13 épisodes d'Indomptables seront diffusés à l'hiver 2026 à TVA et sur TVA+.

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Samuel Pradier

2025-11-09T11:00:00Z
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En pleine campagne québécoise, au milieu des champs et des chevaux, se tourne actuellement la prochaine série de TVA, Indomptables, dont la diffusion est prévue pour l’hiver prochain. Cette saga familiale opposera deux clans anciennement amis: les Richer, riches propriétaires d’entreprises et d’une écurie, et les fielleux Martineau, propriétaires agricoles. Les patriarches des deux familles vont se livrer une guerre sans foi ni loi qui aura aussi des répercussions sur leurs tribus.

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Patriarche des Richer

«J'ai toujours aimé les grands espaces» — Benoît Gouin

Au début de la série, Philippe Richer, le personnage de Benoît Gouin, s’apprête à partir à la retraite. «Il est sur le point de vendre ses entreprises à Michel Martineau, son voisin et ami depuis toujours. Un événement inattendu va toutefois mettre cette transaction en péril. Même s'il vend ses entreprises, il ne veut pas que son nom et ses entreprises aient une mauvaise réputation. Il va essayer de s'arranger pour que les choses retombent sur le droit chemin.» Pour le comédien, Phillipe Richer est un homme de pouvoir charismatique et extrêmement influent. «C'est un homme admiré, qui a le bras long, comme on dit. Et il va utiliser la longueur de son bras pour arranger les choses à sa façon. Il est bon et généreux. Il aime les gens, mais en coulisses, il sait quand serrer la vis. Il va prendre les moyens qu’il faut pour obtenir ce qu'il veut, mais sans malveillance. C'est quelqu'un qui va réagir comme ça pour se défendre.»

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La famille Richer est soudée autour du patriarche et de sa femme, Évelyne (Geneviève Rochette), et de leurs trois enfants: Nicolas (Alexandre Bacon), Samuelle (Marianne Fortier) et Paul (Émile Ouellette). «Le patriarche est déçu qu'aucun de ses trois enfants ne veuille prendre le relais dans ses entreprises et c’est la raison pour laquelle il veut vendre. Nicolas, le fils aîné, est avocat à Montréal. Il est extrêmement brillant et c’est d’ailleurs lui qui s'occupe des affaires juridiques des entreprises Richer, mais il n'aime pas la campagne. Quand il vient chez ses parents, il trouve toujours que ça pue et qu’il y a de la boue.» Le petit dernier est un artiste dans l’âme qui voudrait devenir chanteur country, tandis que Samuelle, la seule fille, est la chouchou de son père. «Elle travaille en ville, à la mairie, mais vu que la transaction ne fonctionne pas, il va lui donner l’écurie, même si elle a un passé trouble avec les chevaux en raison d’un accident survenu quand elle était plus jeune.»

Le bonheur de Benoît Gouin est total sur ce tournage, qui se déroule principalement en extérieur, à la campagne. «Je viens de Pointe-du-Lac, en banlieue de Trois-Rivières. On appelait ça la campagne; il y avait des champs et des cultivateurs autour de nous. J'ai toujours aimé les grands espaces et j’ai toujours eu besoin d'avoir de la nature autour de moi. Ça me réjouit de tourner dans un vrai décor qui m’est familier. C’est beaucoup plus agréable qu’être en studio.»

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Patriarche des Martineau

«C'est le monde d'où je viens» — Stéphane Demers

Contrairement aux Richer, la famille Martineau ne fait pas partie de la noblesse rurale. Michel Martineau a gravi l’échelle sociale à la force de son travail et à la sueur de son front. «On commence la série alors que les Richer et les Martineau ont une complicité profonde et une amitié sincère depuis leur enfance, a expliqué Stéphane Demers sur le plateau de la série. Mais le schisme dont les spectateurs vont être témoins dans les deux premiers épisodes sera suffisamment fort pour provoquer une rupture, qui va entraîner une guerre de clans.» Les deux familles sont extrêmement territoriales, leur ambition est d'accumuler, de posséder, de contrôler, d'avoir du pouvoir sur leur village, sur leur région. Et leurs enfants sont du même moule.

Michel Martineau est un homme direct. Quand il dit quelque chose, il s’attend à voir une action qui va dans son sens. Le comédien a d’ailleurs travaillé son rôle pour qu’il soit le plus ancré dans la vérité. «Je veux que les téléspectateurs se sentent concernés et qu'ils y croient. J’avais aussi un défi personnel, puisque mes parents sont nés sur le même rang. Ils sont allés à la même petite école dans les années 1940, sur le bord de la Yamaska. Le monde agricole, c'est le monde d'où je viens, même si, enfant, je ne l’ai pas vraiment connu. Mais je suis allé sur la ferme de mes oncles, mes tantes, mes grands-parents... Mes parents sont la première génération à avoir eu accès aux études supérieures et à partir en ville, mais ces racines sont encore très présentes pour moi et j'ai le goût de leur faire honneur.»

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Le seul regret du comédien, c’est que son personnage ne monte pas à cheval, alors qu’il est le seul comédien de la distribution qui a fait de l’équitation. «Mon personnage est un gars de tracteur, c’est vraiment un contre-emploi. Les Martineau n’ont pas de chevaux, ça fait que je suis hyper envieux de mes camarades. Je suis pourtant, de tous les comédiens, celui qui en a fait le plus. Je vais en faire régulièrement chez mes cousins qui ont encore des chevaux. Mais c’est drôle que, dans la série, on ne me verra jamais sur un cheval.»

PHOTO FOURNIE PAR TVA
PHOTO FOURNIE PAR TVA

Il signe la chanson Libre et vivant

«C'est un peu mon milieu» — Joël Vogt

La musique sera un élément fort dans la série Indomptables, et il fallait une chanson puissante pour installer cet univers country. La production a donc fait appel à l’ancien Académicien Joël Vogt pour créer une trame musicale qui colle à cette saga familiale. «J’avais commencé à écrire des chansons pour mon album quand la production m’a contacté pour me proposer de faire une chanson pour la série. J’ai tout arrêté et j’ai contacté mon ami Vince Lemire pour qu’on fasse ça ensemble.»

Pour imaginer une ambiance qui colle aux images, le jeune musicien n’a eu alors accès qu’au synopsis de la série, avec la guerre entre deux familles dans un environnement country. «Ils ont pensé à moi parce que c'est un peu mon milieu. J'ai essayé de mettre tout ça en mots, tout en construisant un univers qui faisait penser à la campagne et aux montagnes. J’ai quand même trouvé difficile d'écrire une chanson pour une série que je n'avais pas encore vue. On m'a aussi envoyé des photos pour que je puisse m’inspirer de l’environnement.» Habitant lui-même sur une ferme, entouré de sa famille, il connaissait toutefois la réalité des personnages de l’intérieur, ce qui lui a un peu facilité la tâche. Il n’a d’ailleurs pas exclu la possibilité qu’on l’aperçoive à un certain moment dans la série, en train de chanter sa chanson Libre et vivant.

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Joël Vogt occupe son temps à la création de chansons pour un éventuel premier album qu’il espère lancer au cours de 2026. «Il y en a quelques-unes qui sont prêtes, et je vais aller en studio dans les prochains mois. Je veux faire le plus de chansons possible pour pouvoir ensuite choisir les meilleures. J’ai déjà travaillé avec Jay Kutcher, et aussi avec Amélie Larocque. Ça avance quand même bien.» Il a dernièrement participé à l’album Star Académie de Noël avec sa copine, Romie. «Elle habite à Sherbrooke, c’est un peu loin de chez moi, mais ça se fait assez bien. Il y a moins de trafic entre la campagne et Sherbrooke que lorsqu’il faut sortir de Montréal.»

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