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Témoignant au procès pour le braquage de 2016, Kim Kardashian était «certaine de mourir»

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Agence France Presse

2025-05-13T15:25:00Z
2025-05-13T15:35:07Z
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Kim Kardashian a dit, le mardi 13 mai au procès concernant le braquage qu'elle a subi en 2016 dans un hôtel parisien, avoir été «persuadée» que ses agresseurs «allaient (lui) tirer dessus», qu'ils allaient la «violer», que «c'était fini».

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«Vous avez pensé mourir, madame?», lui a demandé le juge David De Pas, président de la cour d'assises de Paris.

«Absolument, j'étais certaine que j'allais mourir», lui a répondu la vedette américaine, installée à la barre, droite comme un i, ses feuilles sur le pupitre, répondant en anglais aux questions par l'intermédiaire d'un interprète.

Toute en noir, veste à épaulettes et longue robe à volants, chignon serré avec deux mèches encerclant son visage, la vedette s'est présentée peu avant 13h30 avec notamment sa mère Kris Jenner, à l'une des entrées de ce palais de justice situé en plein cœur de Paris, saluant la foule d'un geste de la main avant de prendre place dans la salle des assises, ont constaté des journalistes de l'AFP.

À la demande de la Cour, Kim Kardashian a déroulé cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, celle qui a «tout changé». «Avant», avait-elle commencé, «j'avais l'habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3 h du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c'était un endroit magique.» Mais après cette Fashion Week 2016, «ça a tout changé».

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Elle a laissé couler quelques larmes qu'elle a essuyées au mouchoir, s'est reprise puis a raconté comment, ce soir-là, elle avait décidé de ne pas ressortir de son hôtel après minuit, et faisait ses bagages pour son vol de retour le lendemain.

«J'ai entendu des bruits de pas dans les escaliers, j'ai appelé ma mère, ma sœur, mais personne ne répondait.» La porte de sa chambre s'est ouverte et sont entrés deux hommes qu'elle a pris pour des policiers: ils en avaient la tenue. Avec eux, le réceptionniste de l'hôtel, menotté.

En peignoir, «sur le point» de s'endormir, elle a mis un moment à comprendre. «Un des hommes m'a dit, avec un accent français: ring... ring... en me montrant son annulaire.»

Elle comprend qu'il veut sa bague de fiançailles, un gros diamant évalué à 3,5 millions d'euros posé sur sa table de nuit. Ils le prennent, puis découvrent sa boîte à bijoux. «Le grand a dit: ah, ah!, comme s'il était content». Montant total du butin emporté par les malfaiteurs et jamais retrouvé: 9 millions d'euros.

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«Ils peuvent tout prendre»

«Ils avaient un pistolet, ils m'ont traînée du lit et m'ont tirée vers le couloir. Je me suis demandé s'il fallait que je coure, que j'essaie de m'enfuir, mais ce n'était pas possible», a sangloté à nouveau Kim Kardashian.

«Je me suis rendu compte que je devais juste faire ce qu'ils me demandaient».

«Ils m'ont jetée sur le lit, et le plus petit a commencé à m'attacher les mains avec un serflex (attache autobloquante) j'étais complètement hystérique, je répétais au réceptionniste "qu'est-ce qu'il va nous arriver ? Ils peuvent tout prendre, mais faut que je puisse rentrer chez moi, j'ai des bébés SVP"», s'est-elle souvenue, sa voix se cassant à nouveau.

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La salle d'audience était pleine à craquer pour l'écouter. À l'intérieur du palais de justice historique de l'île de la Cité, les caméras étaient alignées sur des dizaines de mètres dans le couloir réservé aux médias. «Salle d'audience complète», indiquait un panneau avant les contrôles de sécurité. Près de 500 journalistes, dont les nombreux étrangers, étaient accrédités au procès.

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Témoignage de sa styliste

Pendant la matinée, c'est l'ex-styliste de Kim Kardashian, qui s'était cachée au rez-de-chaussée du duplex occupé par la vedette pendant le braquage et qui avait alerté le garde du corps, qui a témoigné.

«Je n'étais pas simplement employée par Kim Kardashian, on est amies depuis qu'on est toutes petites», a expliqué à la barre Simone Bretter, 45 ans, silhouette fluette et carré blond.

«Je la connais très bien, je reconnais sa voix, ses rires, ses intonations, quand elle est heureuse ou quand ça ne va pas.» Quand elle a été réveillée par un bruit vers 3 h du matin, elle avait donc tout de suite su qu'il y avait un problème.

«C'était un son que je n'avais jamais entendu de la part de Kim. C'était de la terreur», a-t-elle décrit à la barre.

Les malfrats avaient pris la fuite en voyant que le garde du corps avait essayé de rejoindre Kim Kardashian.

Depuis, a témoigné la styliste, la vie de Kim Kardashian «a complètement changé en termes de sécurité». Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et sont là tout le temps.

«J'ai commencé à avoir la phobie de sortir de chez moi, et je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que ma sécurité est à la maison», a confirmé Kim Kardashian à la barre.

Après sa déposition, elle est allée parler aux médias à l'extérieur de la salle.

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