«STAT»: Une intervention policière met fin au chaos à Saint-Vincent
Mardi 20 h, Radio-Canada (S04EP01)
Annie Hogue
Une intervention policière met fin au chaos à Saint-Vincent. Emmanuelle, une des rares à ne pas avoir donné sa démission, répond aux questions des policiers et tente de poursuivre son mandat de soigner les patients. Le ministre de la Santé vient constater les dégâts. On s’inquiète pour Claude, qui ne répond plus à ses appels...
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C’est en plein chaos que nous avons quitté l’Hôpital Saint-Vincent au printemps dernier. Un groupe de casseurs a tout détruit sur son passage, juste après que médecins, infirmières, infirmiers et autres membres du personnel soignant aient démissionné en bloc à la suggestion de Raphaël St-Vincent. Ceux-ci voulaient ainsi manifester leur désaccord avec les méthodes de Laurent Lamy, le nouveau DSP. «Les objectifs, en début de saison, c’est de ramener les employés au travail, de regagner la confiance de la population et de retrouver un semblant de normalité à l’hôpital», explique Marie-Andrée Labbé, l’autrice de la série.
Seule en scène
Alors qu'on en est à ramasser les dégâts et à prendre en charge les femmes et les hommes qui ont été blessés pendant qu’Élyse Béland et son groupe frappaient dans les murs de Saint-Vincent à coups de bâtons de baseball, une personne se tient debout, droite et fière: Emmanuelle St-Cyr. «Emmanuelle est restée», rappelle Marie-Andrée Labbé, qui ajoute: «Plusieurs ont remis leur démission, mais Emmanuelle n’a pas voulu partir. Une des premières questions qu’on se posera, en début de saison, c’est de savoir qui sera solidaire.» Puisque la plupart de ses collègues ont quitté Saint-Vincent après avoir déposé leur lettre de démission sur le bureau de Laurent Lamy, plusieurs ignorent ce qui s’est passé entre les murs de l’hôpital.
La nouvelle fait bien sûr le tour des médias, et tout le monde est mis au courant avant longtemps. Personne n'est surpris de voir qu’Éric, le meilleur ami d’Emmanuelle, est l’un des premiers à revenir donner un coup de main. La politique et les règlements, c’est une chose, et Éric s’oppose lui aussi aux façons de faire de Laurent Lamy, sauf qu'il est encore plus important pour lui de soigner les blessés, sauver des vies et prêter main-forte à Emmanuelle. «Éric sera très impliqué et sera un bon soutien moral pour Emmanuelle, dans l’épisode, mais aussi avec tout ce qui s’en vient», annonce l’autrice.
Où est Claude?
Pascal et Raphaël sont inquiets. Ils ont appelé Claude Coupal dès les premiers dérapages à l’hôpital. Elle avait affirmé sauter dans sa voiture et revenir sans tarder, mais les heures passent et Claude n’est toujours pas là. Lorsqu’on essaie de la joindre, elle ne répond pas à ses appels. On se souvient que dans le dernier épisode de la saison printanière, Claude s’est vue forcée de monter dans une camionnette par des gens dont on ignore l’identité. La première idée qui nous vient en tête est que cet enlèvement est lié aux actions d’Élyse Béland, mais on ne peut en être tout à fait certains. Peu importe qui est derrière ce crime, cela ne change rien au fait que Claude a disparu. On ignore où elle se trouve et dans quel état...
De son côté, Laurent Lamy a été sévèrement blessé lors de la finale de la troisième saison. S’il respire toujours au début de cet épisode, son état demeure critique. Nous n’avons aucun doute sur le fait qu’Emmanuelle est très professionnelle et considère que tous ont droit à la même qualité de soins, même les êtres aussi manipulateurs et déplaisants que le DSP, mais elle ne peut être partout à la fois et on craint que le manque d'effectifs affecte les soins donnés à Lamy. Par ailleurs, une intervention policière permet de ramener l’ordre à Saint-Vincent, où une enquête est ouverte. Même si le devoir l’appelle, Emmanuelle doit alors trouver quelques minutes pour répondre aux questions des policiers. Daniel et Laurence s’inquiètent pour leur part de l’état de santé de leur fils, un grand prématuré.
La politique s'en mêle
Après le passage des casseurs, les dégâts sont nombreux. Les démissions en bloc attirent aussi l’attention du ministre de la Santé, qui croit qu’il est important de se rendre sur place pour constater l’état de la situation et gérer la crise qui affecte Saint-Vincent.