Star Académie: «J’arrête tout de suite les candidats en danger pendant qu’on travaille parce que j’essaie de faire face rapidement aux petits défauts ou trucs qui fonctionnent moins» – Véronic DiCaire

La professeure de chant de Star Académie prend son rôle très à cœur à l’Académie, notamment avec les candidats en danger, avec lesquels elle décortique chaque chanson.

Véronic DiCaire dit «triper» à transmettre ses connaissances et à aider les Académiciens à évoluer à vitesse grand V, car tout va vite à Star Académie.

«J’y vais beaucoup avec mon instinct, mon écoute, comme c’est la première fois que je fais ça. J’arrête tout de suite les candidats en danger pendant qu’on travaille, parce que j’essaie de faire face rapidement aux petits défauts ou trucs qui fonctionnent moins», a-t-elle dit.

Véronic DiCaire trouve que les Académiciens «s’abandonnent rapidement», mais ils sont un peu trop dans le calcul de leur image, eux qui ont été élevés avec un cellulaire entre les mains.

«Ils se font des vidéos sur TikTok, donc ils ont une idée de ce qu’ils projettent. Mais j’ai l’impression que sur scène, pour aller chercher les gens, il faut dépasser cet écran-là. Le vocal, aussi, doit être en lien direct avec le message que l’on transmet. Ils doivent mettre la bonne intention vocale aux bons mots.»

De la graine d’enseignante

Véronic DiCaire, qui reprendra le 8 mars le spectacle Bond symphonique avec Benoit McGinnis à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, à Montréal, est la première étonnée de ses capacités d’enseignante.

Elle s’investit plusieurs heures par semaine puisqu’elle passe de 45 à 60 minutes avec chaque candidat en danger pour préparer les chansons. Elle a aussi son cours de chant de près de 120 minutes, sans oublier le variété du dimanche.

Comme elle ne fait pas les choses à moitié, l’artiste de 48 ans suit son plan de cours et se rend disponible après les formations pour discuter avec les Académiciens, car elle «sait ce qu’ils vivent» en accéléré devant plus d’un million de curieux, chaque dimanche, ainsi qu’à l’Académie.

«J’adore ce que je fais, je m’amuse à essayer des choses avec eux et je suis dans le plaisir d’offrir des cadeaux. Je suis étonnée de mes capacités, je suis même très contente. Ma belle-mère, qui est une enseignante, m’a toujours dit que j’avais ça en moi, la graine d’enseignante, la passion, la vocation, donc ça me confirme. Même mon beau-père, qui était directeur d’école, m’a aussi prodigué des conseils», a raconté la chanteuse.

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Un déjeuner avec Kenza à New York

Véronic DiCaire est assurément généreuse, car lors de son passage à New York pour un engagement privé, de mercredi à samedi dernier, elle a accepté de déjeuner avec Kenza Nejmi, 23 ans, qui vit dans la Grosse Pomme et qui n’a pas accédé à l’Académie au terme du premier variété.

«Elle m’a demandé des conseils. Je lui ai dit qu’elle aurait aimé ça l’Académie, mais je crois que son chemin était déjà tracé, qu’elle soit ou non dans la compétition. C’est une belle expérience, l’Académie, mais je pense que c’est important, avant tout, d’avoir un plan, il faut en avoir un et continuer à avancer.»

Bientôt en mode Chicago

Après la saison de Star Académie, Véronic DiCaire se concentrera sur les répétitions de la comédie musicale Chicago, qui se mettront en branle en mai prochain. Elle reprendra son rôle de Roxie Hart 20 ans après l'avoir défendu dans une adaptation précédente.

Cette nouvelle version, qui mettra aussi en vedette Mélissa Bédard (Mama Morton) et la Montréalaise Terra C. MacLeod (Velma Kelly), sera présentée dès le 21 juin à l’Espace St-Denis, à Montréal, à compter du 9 août au Théâtre Capitale, à Québec, et à partir du 10 septembre au Théâtre du Casino, à Gatineau.

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