Ressentant «un mix de peine et de colère», Guillaume Pineault s’insurge à son tour contre les propos tenus au 98,5 FM

Sarah-Émilie Nault
«Je ressens un mix de peine et de colère», écrit l’humoriste Guillaume Pineault au sujet des propos tenus à l’antenne du 98,5 FM au sujet d’une aide médicale à mourir pour les personnes lourdement handicapées.
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Après Guylaine Guay et Christine Morency, Guillaume Pineault est la plus récente personnalité québécoise à s’insurger publiquement des propos des animateurs radio Luc Fernandez et Nathalie Normandeau à l’émission La commission sur les ondes du 98,5 FM plus tôt cette semaine. Luc Ferrandez s’y disait favorable à l’idée d’élargir le droit à l’aide médicale à mourir aux personnes lourdement handicapées.
L’humoriste s’implique depuis huit ans auprès de la Fondation des enfants de l’école Jean Piaget: une école spécialisée à mandat suprarégional de scolarisation pour les élèves âgés de 4 à 21 ans qui présentent des déficiences motrices graves avec déficience intellectuelle moyenne à sévère, ou une déficience intellectuelle profonde.
Il s’est confié à ses abonnés dans un mémo éphémère publié sur Instagram. «Je ne crois pas avoir les mots pour bien m’exprimer. Je peux juste dire que je ressens un mix de peine et de colère», écrit Guillaume Pineault.
«Je suis impliqué depuis maintenant 8 ans avec la Fondation des enfants de l’école Jean Piaget. Je vois des parents, des profs, des intervenants et des bénévoles dévoués au soutien, à l’éducation et à la transition vers l’autonomie de ces jeunes avec handicaps moteurs et handicaps intellectuels», poursuit l’artiste qui anime aussi à la radio.
«Je trouve que les propos, aussi “maladroits” soient-ils, témoignent d’un énorme pas de recul. Je pense également que c’est OK de s’excuser. Mais je dirais: de BIEN s’excuser», estime-t-il en faisant référence aux récentes excuses publiques de Luc Ferrandez.

Ressources
Guillaume Pineault ajoute préférer laisser «les gens les mieux placés pour parler de ladite situation» le faire, en partageant une longue lettre écrite par la Fédération québécoise de l’autisme et co-signée par divers organismes, dont la Société québécoise de la déficience intellectuelle et le Mouvement Citoyen Handicap-Québec.
Guillaume Pineault invite également le public à suivre Guylaine Guay, «qui est mieux outillée et placée» que lui pour parler de ce sujet sensible.