Christine Morency appuie Guylaine Guay et dénonce à son tour les propos tenus au 98,5 FM
Pierre-Luc Houle
Comme Guylaine Guay l'a fait avant elle cette semaine, Christine Morency réagit à son tour vivement à la controverse entourant les propos de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, tenus à l’émission La Commission sur les ondes du 98,5 FM, au sujet des personnes en situation de handicap lourd.
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Dans une série de stories Instagram percutantes, l’humoriste qu’on peut voir dans Une nuit avec Christine sur illico+ exprime sa colère face à l’absence d’excuses de la part des deux animateurs, qu’elle qualifie de personnes intelligentes et réfléchies, mais qui ont tenu, selon elle, des propos inacceptables et profondément blessants.
«Je suis restée silencieuse face à ce qui s'est dit au 98,5 concernant les personnes en situation de handicap lourd», écrit-elle d’entrée de jeu.
Christine affirme avoir attendu des excuses, des explications, une prise de responsabilité. Rien de tout ça n’est venu. «Plutôt que des excuses sincères, on a plutôt cherché à se justifier, à se défendre», déplore-t-elle.
Sans détour, elle admet:
«Pas vous mentir... Ça me met en ta*****k.»
La comique se questionne sur l’ampleur de la peur véhiculée dans ces propos, et partage ensuite la lettre ouverte de la Fédération québécoise de l’autisme, qui condamne fermement l’idée selon laquelle l’euthanasie ou les soins palliatifs pourraient être une «solution acceptable» à un manque de ressources pour les personnes handicapées.
En écho aux propos de Guylaine Guay, qui avait dénoncé avec émotion ce segment radiophonique en tant que maman de deux garçons autistes, Christine Morency se fait aussi la voix de ceux qu’on n’entend pas assez.
Christine, elle-même marraine de Loïc, vivant avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA) partage également la lettre ouverte de la Fédération québécoise de l’autisme, qui condamne fermement les propos tenus à la radio. On peut notamment y lire:
«Les personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle ne sont ni des extrêmes ni des charges sociales. Ce sont des êtres humains à part entière, avec une dignité, des rêves, une voix... La vie humaine n’est pas une opinion. C’est un droit. Inaliénable. Absolu. Universel.»
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Avec ce cri du cœur, Morency s’ajoute aux nombreuses voix qui réclament plus de respect, d’écoute et de dignité pour les personnes vulnérables, tout en appelant les médias à faire preuve d’une plus grande responsabilité dans leur traitement de sujets aussi sensibles.





