Rencontre avec celui qui veille 24 heures sur 24 sur les Académiciens
Nathalie Slight
Si l’horaire à l’Académie est réglé au quart de tour, c’est grâce aux coordonnateurs qui veillent dans l’ombre au bon fonctionnement du quotidien des Académiciens. Simon Boisvert est l’un d’entre eux. Nounou à l’Académie, il est un peu comme le 15e Académicien!
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Simon, comment as-tu décroché cet emploi de nounou à Star Académie?
Plusieurs de mes amis évoluent dans le milieu de la télévision, dont un qui est le directeur de production sur la quotidienne Star Académie. Lors d’un souper, je lui parlais de mon désir de relever de nouveaux défis, moi qui travaillais dans le domaine publicitaire. À ma grande surprise, il m’a offert d’être nounou pour les Académiciens.
Comment as-tu réagi?
Je regarde Star Académie depuis sa toute première édition en 2003, j’ai donc accepté avec plaisir l’invitation. Nous sommes deux nounous à nous partager la tâche d’accompagner les Académiciens dans leur quotidien. Pour ma part, je suis responsable de la portion au Studio MELS. Du jeudi au dimanche, j’accompagne les Académiciens dans tous leurs déplacements, je m’assure qu’ils sont à la bonne place au bon moment et surtout, qu’ils ne manquent de rien.
Tu es 24 heures sur 24 avec eux!
Exact, je dors même sur place! C’est un véritable charme de travailler avec eux, parce qu’on les voit évoluer au quotidien. Après chaque Variété, on repart avec un vague à l’âme, parce qu’au-delà de leurs talents, on s’attache vite à ces beaux humains. On voudrait tous qu’ils restent jusqu’à la grande finale, mais ce n’est malheureusement pas le concept de l’émission.
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Es-tu en coulisses durant le Variété?
Oui. Je peux vous assurer qu’il y a autant d’action, sinon plus, à l’arrière-scène que sur scène. Entre les retouches maquillage et les changements de costumes rapide, je m’assure que les Académiciens ont de l’eau à portée de main, je les encourage, je les félicite, je vis avec eux la fébrilité du Variété, sans avoir le stress de monter sur scène!
As-tu le temps d’apprécier le spectacle?
Oui, mais comme je suis présent lors des répétitions, j’ai déjà vu plusieurs fois les numéros, alors toute mon attention reste sur les Académiciens. Cela dit, même si je ne le démontre pas, mon petit côté groupie n’est jamais bien loin. Ce n’est pas pour rien que j’ai accepté le poste de nounou: je suis admiratif du travail des artistes. Je croise à l’Académie ou en coulisses des chanteurs et chanteuses que j’admire, de véritables légendes de la chanson. C’est vraiment plaisant!
T’arrive-t-il de verser une larme lors du départ d’un Académicien?
Bien sûr! On vit tellement des moments intenses avec eux que c’est difficile de les voir partir. Je suis comme leur grand frère, leur confident, leur psychothérapeute, leur ami... Lorsqu’ils sont éliminés, je reste avec eux dans leur loge pour décanter les émotions, jusqu’à ce qu’ils repartent avec un sourire.
(Après réflexion, Simon ajoute) Lors du départ d’un Académicien ou d’une Académicienne après le Variété, c’est l’un des seuls moments où je laisse aller mes émotions. Le reste du temps, je dois être une source de réconfort dans les moments plus stressants, un rayon de soleil lorsqu’ils vivent quelque chose de plus difficile.
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Quelle est la chose la plus inusitée que tu as faite pour un Académicien?
Il n’y a pas de laveuse ni de sécheuse à l’Académie, alors parmi mes tâches connexes, il y a celle de faire le lavage des Académiciens (rires). Je suis rendu pas mal bon pour trouver quel chandail ou quelle paire de bas va à quelle personne, comme une maman de 14 enfants!
En terminant, la grande question: est-ce que tu chantes?
J’ai toujours pensé avoir une belle voix, mais ça, c’était avant d’être nounou pour les Académiciens (rires). Je n’ai aucune ambition de faire carrière en chanson, mais j’ai toujours aimé la musique. C’est le fun partager le quotidien des artistes: il y a toujours quelqu’un qui chante ou qui joue du piano à l’Académie. Je me comme vraiment choyé de côtoyer des êtres passionnés et bourrés de talent.