Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Qui est le meilleur athlète entre un pilote de F1 et un snowbird?

Photo fournie par les Forces armées canadiennes, capitaine Phil Rochon
Partager

Mylène Richard

2024-06-08T16:00:00Z
Partager

Plus difficile d’être un pilote de F1 ou un snowbird? Le capitaine Marc-André Plante n’a pas trouvé la question facile, mais il voit des similitudes entre les deux professions.

• À lire aussi: Un autre pilote québécois au Grand Prix du Canada de Formule 1

• À lire aussi: Grand Prix du Canada: Esteban Ocon demeure motivé malgré la controverse

• À lire aussi: Grand Prix du Canada: l’anglais prime à travers les équipes... même chez les francophones

«Les deux font face à des forces G [accélération] intenses. Dans mon cas, le sang veut sortir de ma tête et de mes pieds. Eux, c’est plus latéral, à partir du cou», a commencé par expliquer le natif de l’arrondissement de Chicoutimi, à Saguenay.

Les deux disciplines défient les lois de la nature. Les pilotes de l’air peuvent atteindre une force de 5G, allant même jusqu’à un maximum de 7G, d’après le capitaine Plante. Selon Red Bull, les virages serrés à très haute vitesse peuvent soumettre les vedettes de la F1 à des forces de 6G.

Bien que le capitaine Plante ne dise pas avoir été «bon» lorsqu’il a essayé le simulateur de Mercedes au centre-ville de Montréal, il croit que ses entraînements doivent ressembler à ceux des pilotes de Formule 1.

«Il faut être en bonne forme physique, il faut pratiquer souvent pour garder nos acquis et il y a zéro place pour les erreurs», a-t-il énuméré.

Le capitaine Marc-André Plante en pleine séance d'autographes à Terre-Neuve-et-Labrador, en juin 2023.
Le capitaine Marc-André Plante en pleine séance d'autographes à Terre-Neuve-et-Labrador, en juin 2023. Photo fournie par la Défense nationale, caporal Avery Philpott

Des yeux partout

«Nous avons par contre une difficulté de plus, parce qu’on doit composer avec l’altitude, a-t-il précisé. On doit regarder partout, en haut, en bas, en avant, en arrière, à gauche, à droite. On est très proches les uns des autres, comme en F1, mais on doit savoir ce qui se passe au-dessus et en dessous de nous.»

Quant aux pilotes automobiles, le capitaine Plante reconnaît qu’ils sont en compétition les uns avec les autres, tandis que lui s’appuie sur des coéquipiers.

«La dynamique durant une course est intense pour eux, parce que tu dois anticiper ce que tes adversaires vont faire», a-t-il analysé.

«J’aurais tendance à dire que c’est plus difficile d’être un snowbird, mais j’ai pas eu l’opportunité de faire une course dans une voiture de F1», a-t-il conclu.

Publicité
Publicité