Qui entrera et qui sortira des séries en 2026?

L’an dernier, le Canadien de Montréal et les Sénateurs d’Ottawa ont effectué tout un bond au classement par rapport à la saison précédente pour participer aux séries éliminatoires. Ainsi, quelles équipes qui n’ont pas pris part à la dernière danse printanière les imiteront en 2026, et vice-versa? 

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Ils entreront en séries

Blue Jackets de Columbus (40-33-9 et 89 points, 9^e dans l’Est en 2024-2025)

Il s’en est fallu de peu l’an dernier pour que les Blue Jackets dansent au mois d’avril. En bonne posture pour y participer pour une bonne partie de la saison, la formation de l’Ohio a vu le Canadien les coiffer au fil d’arrivée.

Néanmoins, ils comptent sur un club franchement pas piqué des vers: un finaliste au trophée Norris en Zach Werenski, deux joueurs d’un point par match ou plus en Sean Monahan et Kirill Marchenko, mais aussi plusieurs jeunes qui n’ont pas encore atteint leur potentiel en Kent Johnson, Adam Fantilli, Dmitri Voronkov ou encore Denton Mateychuk.

Une question demeure: qui sera le gardien partant lors du premier match de l’année? Elvis Merzlikins n’a pas connu une bonne saison, et il pourrait bien voir Jet Greaves lui voler sa place. En 11 sorties avec le grand club en 2024-2025, le cerbère de 24 ans a présenté une fiche de 7-2-2, une moyenne de buts alloués de 1,91 et un taux d’efficacité de ,938.

Mammoth de l’Utah (38-31-13 et 89 points, 11^e dans l’Ouest en 2024-2025)

Le Mammoth s’est bien amélioré cet été en faisant l’acquisition des attaquants JJ Peterka et Brandon Tanev, qui vont faire du bien à la profondeur du club. Le premier cité viendra améliorer un top-6 déjà bien nanti en attaque avec Logan Cooley, Clayton Keller, Dylan Guenther ou encore Nick Schmaltz.

Après un bon début de campagne, affichant un rendement de 16-11-5 à ses 32 premiers matchs, le Mammoth a connu deux mois horribles jusqu’au début de février. Et même s'ils se sont bien repris pour terminer la saison, le retard accumulé lors de ce gros passage à vide a fait mal aux hommes d’André Tourigny.

Il ne faut pas non plus oublier qu’ils ont dû composer avec les absences prolongées de deux éléments centraux en défense l’année dernière: John Marino et Sean Durzi.

Avec un peu plus de constance et un club en santé, on pourrait voir la franchise faire une première apparition en séries éliminatoires depuis 2020.

Ils sortiront des séries

Devils du New Jersey (42-33-7 et 91 points, 7^e dans l’Est)

Sur papier, les Devils présentent une équipe redoutable. Ils ont très bien commencé l’année, mais ont ensuite connu une très vilaine séquence de neuf défaites en 11 matchs entre le 22 décembre et le 19 janvier.

Évidemment, certains diront que Jack Hughes et Dougie Hamilton se sont blessés, ce qui n’a pas aidé la cause du club, surtout en éliminatoires. Mais si l'on regarde en arrière, c’est une équipe qui est capable du meilleur comme du pire, n’ayant pas démontré dans un passé récent qu’elle était capable d’enchaîner deux bonnes saisons de suite – même avec Hughes au sommet de son art.

Il faut remonter à la saison 2009-2010 pour voir la formation de Newark participer aux séries deux années consécutives. Il ne faut pas les exclure de la course l’an prochain, mais s’il y a une organisation qui pourrait décevoir, c’est bel et bien les Devils.

Wild du Minnesota (45-30-7 et 97 points, 7^e dans l’Ouest)

Voilà une autre équipe qui aligne les bonnes et les moins bonnes saisons.

Évidemment, il est difficile de parier contre un club qui possède l’un des meilleurs joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) en Kirill Kaprizov, mais il ne faut pas non plus oublier qu’il y a plusieurs points d’interrogation quant à l’alignement qui sera présenté sur la glace du Xcel Energy Center au mois d’octobre.

Le défenseur Jonas Brodin ratera le début de la saison, tandis que l’avenir de Marco Rossi est nébuleux. Ses droits appartiennent toujours à l’équipe, mais les deux camps semblent être dans une impasse contractuelle qui ne sera visiblement pas réglée de sitôt.

Aussi, le Wild compte sur plusieurs éléments vieillissants qui font partie de son noyau en Mats Zuccarello (37 ans), Vladimir Tarasenko (34 ans), Marcus Foligno (34 ans), Jared Spurgeon (35 ans), et Brodin (32 ans).

L’incertitude demeure également concernant l’adaptation de Zeev Buium (19 ans) et David Jiricek (21 ans) au rythme de la LNH.

Le club basé à St. Paul ne terminera probablement pas l’année dans la cave du circuit Bettman, mais une baisse de régime n’est certainement pas à exclure.

Ça passe ou ça casse...

Rangers de New York (39-36-7 et 85 points, 11^e dans l’Est) - Avec les éléments qu’ils possèdent tels qu’Artemi Panarin, Adam Fox ou encore Igor Shesterkin, il est difficile de les voir totalement hors de la course aux éliminatoires. Néanmoins, même si le directeur général Chris Drury a brassé la soupe au cours de l’été, il serait étonnant que la seule arrivée du défenseur Vladislav Gavrikov permette aux Rangers de retrouver les sommets.

Bruins de Boston (33-39-10 et 76 points, 15^e dans l’Est) - Les hommes de Marco Sturm ont connu une deuxième moitié de saison désastreuse. Les blessures à des éléments centraux du club en Charlie McAvoy ou encore Hampus Lindholm ont fait très mal. Sur papier, et quand tout le monde est en santé, la défense des Bruins est l’une des trois meilleures dans la section Atlantique. Il faut aussi s’attendre à ce que Jeremy Swayman retrouve ses couleurs d’antan. La seule question est la suivante: est-ce que l’attaque suivra le mouvement?

Ducks d’Anaheim (35-37-10 et 80 points, 12^e dans l’Ouest) - La formation des Ducks est franchement intrigante sur papier. Les ajouts de Chris Kreider et Mikael Granlund vont faire du bien à une équipe qui manquait d’expérience. Il faut également s’attendre à ce que les jeunes pousses de l’organisation comme Cutter Gauthier, Leo Carlsson, Olen Zellweger ou encore Pavel Mintyukov prennent du galon. Il sera cependant intéressant de voir si la formation californienne réussira à trouver une fin heureuse au dossier Mason McTavish, qui n’a toujours pas de contrat en vue de la prochaine campagne.

Canucks de Vancouver (38-30-14 et 90 points, 10^e dans l’Ouest) - Si l’attaquant Elias Pettersson retrouve la forme, il sera difficile de mettre totalement de côté les Canucks. Cela dit, cette équipe manque de profondeur, notamment en attaque, ce qui pourrait faire mal à long terme. Est-ce que Filip Chytil réussira à s’affirmer au centre du deuxième trio? Comment Evander Kane s’adaptera-t-il à son nouvel environnement? Est-ce que Thatcher Demko peut demeurer en santé? On aura un début de réponse à partir du mois d’octobre...