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Procès de P. Diddy: qu'en est-il des allégations liées à l'huile pour bébé et ses soirées odieuses?

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Sarah-Maude De Rive

2025-05-23T23:00:00Z
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*Traumavertissement: cet article contient des mentions de violence sexuelle et des descriptions pouvant heurter la sensibilité.*

Dès que la suspicion qu'une tonne de bouteilles d'huile pour bébé avait été retrouvée chez Sean Combs a été lancée, le lien très douteux du rappeur avec ces substances est devenu une sorte de mème qui a enflammé la Toile. Aux vues des terribles accusations auxquelles Diddy fait maintenant face, on suit l'affaire pour voir si son utilisation présumée de l'huile pour ses crimes scandaleux a été éclaircie.

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La rumeur voulait que lors de l'arrestation de Sean Combs à New York en septembre dernier, les autorités fédérales aient trouvé de l'huile Johnson & Johnson, du lubrifiant, de l'argent liquide et des drogues de dissimulés dans sa résidence. 

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Bien vite, on a supposé que la présence de ces substances avait un lien avec les infâmes Freak Offs de l'artiste déchu, fêtes dans lesquelles on sait maintenant qu'il forçait ses employés à distribuer des drogues à des victimes avec lesquelles il entreprenait des marathons sexuels. Les détails sortis en cour ont décrit les agressions sexuelles subites par un grand nombre de survivants et sont horriblement frappants.

Ce n'est donc pas une surprise pour personne d'apprendre, dans des informations nouvellement dévoilées sur des raids policiers suivant l'arrestation de Combs, que des tonnes d'objets toujours plus choquants ont été trouvées dans sa maison de vacances à Miami et dans sa chambre d'hôtel. Fouillés en lien avec ses chefs accusations comprenant le trafic sexuel, le racket et le transport de personnes à des fins de prostitution, les deux endroits étaient un terrain propice aux découvertes incriminantes.

Interrogé en cour, l'agent Gerard Gannon, chargé des enquêtes sur la sécurité intérieure, a déclaré que les fédéraux ont trouvé des fusils d'assaut, des chargeurs, des jouets sexuels et du lubrifiant de marque dans la villa floridienne de Diddy. Le jury a pu examiner des photos des armes ainsi qu'un sac de preuves contenant de la lingerie et des talons compensés, le tout trouvé dans le placard de la chambre principale.

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Pour ce qui est de sa chambre d'hôtel de Combs au Park Hyatt New York, où il a été arrêté le 16 septembre, des images des effets personnels qui y ont été trouvés ont été publiées dans le cadre de son procès. L'agent spécial des enquêtes de sécurité intérieure Yasin Binda a lui aussi témoigné avoir saisi de l'huile pour bébé dans l'établissement, tout comme du lubrifiant, des médicaments délivrés sur ordonnance et un dispositif qu'elle a décrit comme «pouvant servir à allumer l'ambiance». À nouveau, des photos de la pièce ont été présentées au jury, ainsi qu'un sac de pièces à conviction contenant les drogues trouvées dans sa table de nuit, qui ont été testées positives à la MDMA et à la kétamine.

Un élément clé dans l'investigation de ses Freak Offs, cette nouvelle pièce à conviction vient aussi corroborer la consommation présumée quotidienne de drogue par Diddy, chose que son ex Cassie a décrite comme source importante de sautes d'humeur chez le rappeur.

AFP
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D'ailleurs, bien que les procureurs américains aient proposé que les drogues soient un moyen pour Combs de contraindre et d'assurer la participation à ses prétendus Freak Offs d'une journée, l'équipe de défense de Combs a affirmé que les drogues étaient destinées à l'«usage personnel» de leur client et des participants à ses fêtes.

Même si le rôle exact des objets recouverts dans les crimes de Diddy n'est pas confirmé pour le moment, on en comprend une chose — l'huile demeure plus qu'une blague du Web, maintenant un important pan de l'enquête sur Sean Combs, et on ne peut que craindre le pire quant à l'étendue de ses machinations criminelles.

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