Pourquoi Pascal Morrissette a-t-il craqué à «Sortez-moi d'ici!»?

En plus de composer avec la chaleur extrême, le manque de sommeil, la faim et l’adrénaline, les singes hurleurs, les serpents et autres bibittes de la jungle panaméenne, des personnalités affrontent leurs plus grandes peurs à Sortez-moi d’ici!. Pascal Morrissette a prouvé qu’il était prêt à se sacrifier pour le bien-être de son équipe!

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Pascal, comment tes filles ont-elles réagi lorsque tu leur as annoncé que tu participais à Sortez-moi d’ici!?

J’ai regardé les deux premières saisons avec les filles. Ma plus grande, Sam, âgée de 6 ans, ne voulait pas du tout que j’y aille. Julie et moi, on lui a expliqué que papa devait s’absenter pour un tournage à l’extérieur du pays, mais sans lui dire que c’était pour Sortez-moi d’ici!. Finalement, elle a découvert la raison de mon absence pendant que j’étais là-bas.

A-t-elle regardé l’émission?

Bien sûr! Même chose pour ma petite Eva, âgée de 3 ans. D’ailleurs, j’ai beaucoup pensé à elles là-bas. Lors des défis, je voulais les rendre fières, alors je me donnais à 200%!

On l’a vu lors du défi mini-golf Le Régalfeur! Tu as mangé un anus de porc nappé de sauce aux tripes, un pénis de bœuf, un nez de cochon, un abdomen de tarentule, une grosse larve... n’hésitant pas à te sacrifier en mangeant les plats présentés à Naadei!

Naadei est végétarienne depuis plusieurs années. Elle a bien essayé de manger ces plats, mais non seulement ça lui roulait dans la bouche, mais en plus elle pleurait et elle tremblait. Sa détresse a agi comme un moteur pour moi: j’ai mangé mes plats... et les siens! Pour moi, ça allait de soi. Je ne pensais pas que ce serait perçu à ce point comme un geste héroïque par le public québécois. Depuis la diffusion de l’épisode, des gens m’arrêtent dans la rue pour me dire que je suis un trooper, qu’ils iraient à la guerre avec moi. Ça me touche vraiment.

Tu as vécu des moments cocasses et d’autres plus émotifs, comme lorsque tu as voulu offrir ton dossard de chef de camp à Jean-Michel Anctil!

Jean-Michel venait d’arriver dans le jeu. Juste avant d’assister au gala d’élimination, il m’avait confié qu’il n’avait pas encore eu l’occasion d’affronter ses peurs! J’ai voulu lui remettre mon dossard de chef de camp, puisque je lui avais promis, si jamais j’en avais l’occasion, de le protéger de l’élimination.

Tu avais l’air chaviré lorsqu’il a refusé ton offre de le protéger de l’élimination!

Il était minuit, j’avais dormi 5 heures la nuit précédente, j’étais à fleur de peau et j’ai craqué. Pour moi, c’était primordial d’honorer ma promesse à Jean-Michel. Je ne voulais pas que Sam et Eva voient leur papa ne pas tenir sa parole. Mais après, j’ai pensé à la fondation pour laquelle je jouais, Le regroupement des Maisons des jeunes du Québec, et je me suis dit qu’il fallait que je me rende le plus loin possible dans l’aventure, pour mettre en lumière cette cause qui me tient à cœur.

Pourquoi as-tu choisi cette fondation?

Parce que j’ai fréquenté La Maison des jeunes de mon quartier, toute mon adolescence. C’est là que j’ai découvert mes aptitudes pour l’animation, et ça a changé ma vie! Probablement que j’exercerais un tout autre métier aujourd’hui si je n’avais pas eu cet endroit.

Plusieurs campeurs affirment qu’à la suite de leur participation à Sortez-moi d’ici!, ils souhaitent prendre plus de risques dans leur vie!

Pour moi, ça a eu l’effet inverse. C’est-à-dire que ça m’a donné envie de ralentir, de laisser mon téléphone cellulaire de côté le plus possible, de vivre des moments authentiques avec les gens qui m’entourent, de prendre le temps de regarder le monde dans les yeux et de jaser... comme je l’ai fait à Sortez-moi d’ici!.

En terminant, quels sont tes projets?

J’ai un gros été devant moi, parce que je reviens à l’animation de Roue de Fortune et je rejoins l’équipe de Salut Bonjour week-end comme chroniqueur techno. De plus, je coanimerai l’émission Le retour de l’été avec ma femme, Julie Ringuette, et mon amie de Sortez-moi d’ici!, Chloée Deblois. Je suis persuadé qu’on aura beaucoup de fun ensemble!

Anecdote de tournage...

Lors des entrevues en amont de Sortez-moi d’ici!, Pascal avait révélé à l’équipe qu’il avait extrêmement peur des hauteurs! «J’étais certain qu’on allait me donner un défi comme traverser une corde suspendue au 53^e étage entre deux immeubles à Panama City. Jamais je n’aurais pu penser que je participerais à un défi impliquant de la bouffe dégueulasse. C’était absolument dégoûtant, mais je suis fier de l’avoir fait pour l’équipe!»

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