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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Plusieurs collègues de «Mme Chantal» s’absentent

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TVA Nouvelles

2023-04-27T16:55:10Z
2023-04-28T02:43:04Z
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Des collègues de «Mme Chantal» cette enseignante enregistrée alors qu’elle criait à tue-tête sur ses élèves de première année du primaire, ont choisi de s’absenter de l’école des Grands-Vents, jeudi.

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Ces enseignants se disent troublés par les événements des derniers jours. Un enfant a confirmé à TVA Nouvelles que beaucoup de professeurs sont manquants. 

Des parents ont affirmé pour leur part que le personnel enseignant est troublé par la situation, notamment en raison du fait que le directeur a été retiré de ses fonctions. 

Réagissant à ces informations, le Centre de services scolaire des Mille-Îles s’est fait rassurant en affirmant que toutes les absences des enseignants avaient été comblées. 

  •  Écoutez l'extrait audio complet dans l'entrevue avec Marwah Rizqy à l’émission de Benoit Dutrizac via QUB radio : 

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«Nous pouvons vous assurer que les élèves sont en sécurité. En raison du contexte vous comprendrez que ce milieu a été fragilisé. Pour le bien-être de tous, nous souhaitons retrouver un climat propice aux apprentissages», a fait savoir l’organisation.

L’enseignante agressive a été enregistrée par un père de famille inquiet de ce qui se passait dans la classe. 

Quatre plaintes ont été déposées à la police contre l’enseignante qui a été suspendue avec solde lundi. Trois plaintes pour des voies de fait et une pour intimidation sont sous enquête par la police de Deux-Montagnes. 

Des employés savaient

La porte-parole de l’opposition en matière d’Éducation, Marwah Rizqy a transmis au ministre de l’Éducation Bernard Drainville des documents prouvant que le directeur de l’école, Éric Campeau, l’avocate du Centre de services, et des personnes des ressources humaines étaient au courant de ce qui se passait dans la classe de 1re année, soit des voies de fait et de l’intimidation depuis février. 

«On doit aussi suspendre l’avocate et les gens des ressources humaines qui étaient au courant», a demandé Mme Rizqy à l’Assemblée nationale jeudi. 

Le ministre Bernard Drainville a fait savoir que personne d’autre ne serait suspendu pour le moment. 

«S’il y a des personnes qui doivent être sanctionnées, je vous assure qu’elles le seront», a-t-il répondu. 

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