PLQ : il y a 20 ans, Jean Charest remportait les élections

Vendredi marquera le vingtième anniversaire de l’élection de Jean Charest à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ); il dirigera la province pendant 9 ans, pour le meilleur et pour le pire.

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En 2003, le parti avait le vent dans les voiles : Jean Charest dévoilait sa plateforme électorale un an avant la campagne.

Lors du débat télévisé, il avait désarçonné Bernard Landry, en rappelant une déclaration de Jacques Parizeau.

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«L’ex-premier ministre a persisté et signé, en attribuant à l’argent et au vote des communautés culturelles, la défaite référendaire de 1995. Vous vous rappelez sa fameuse déclaration?», avait-il dit.

L’ère Charest a marqué la province avec la création du marché du carbone, du Plan Nord, du Fonds des générations, et surtout la mise en place du Conseil de la fédération.

L’affrontement avec le mouvement étudiant lors du printemps érable a ensuite poussé M. Charest à déclencher l’élection de 2012.

C’est un mauvais pari, d’autant plus que planaient déjà les allégations de l’Unité permanente anticorruption (UPQC).

Ces allégations de corruptions ont de fait mené à la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction, communément appelée commission Charbonneau.

Aucune accusation n’a toutefois été portée contre Jean Charest, qui a par la suite gagné sa poursuite contre l’État québécois.

Le gouvernement du Québec a été condamné à lui verser 385 000 $ pour la divulgation de ses renseignements personnels.

Malgré tout, en 20 ans, le PLQ a vu son vote s’effondrer, alors que le parti passait de 76 députés, à 19, par ailleurs presque tous confinés à la métropole.