Patrice Bergeron réagit à une autre performance sans bavure de Brad Marchand
Agence QMI
S’il y a un homme sur la planète hockey qui connaît la valeur de Brad Marchand dans les matchs sans lendemain, c’est bien le Québécois Patrice Bergeron, qui a gardé un œil ouvert sur le match des Panthers de la Floride dimanche soir.
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L’ancien attaquant n’a pas du tout été renversé de voir son ex-coéquipier des Bruins de Boston contribuer efficacement à une autre élimination des Maple Leafs de Toronto. À l’image des séries du premier tour gagnées par les Oursons aux dépens des joueurs en bleu et blanc en 2013, 2018, 2019 et 2024, Marchand a savouré la victoire contre les Leafs dans un duel sans lendemain, cette fois avec les Panthers et en deuxième ronde.
Celui ayant été échangé par les Bruins à la date limite des transactions, le 7 mars, a connu une «petite soirée au bureau» dans le gain de 6 à 1 des siens: un but, deux mentions d’aide, trois lancers et un différentiel de +3. Le principal concerné donne raison au directeur général Bill Zito d’avoir procédé à la transaction, car il a inscrit 12 points en autant de duels en séries 2025.
«Pas de surprise là! Pendant les gros moments, il se lève toujours et réalise les jeux importants. Il l’a fait durant toute sa carrière et il continue ainsi. Je suis vraiment heureux de le voir obtenir du succès actuellement», a déclaré par message texte Bergeron au journaliste du site The Athletic Pierre LeBrun après la rencontre.
Trop de pression?
Pour sa part, le numéro 63 a voulu tempérer les compliments en rappelant que les gains des Bruins face aux Leafs dans les matchs 7 étaient davantage le résultat de prouesses collectives. Aussi, il a tenu à reconnaître publiquement la qualité de l’effectif torontois au fil des années. Selon lui, les problèmes de la formation de la Ville Reine peuvent trouver leur explication ailleurs.
«Vous voyez cette pression à laquelle ils font face... les partisans en appliquent beaucoup sur l’équipe. Ça doit être difficile pour ces gars de ne pas la ressentir en marchant quotidiennement vers l’aréna. On voit la manière dont les amateurs les ont traités à la fin du match: comment ne pas sentir cela chaque jour?» a indiqué le vétéran en évoquant le lancer de quelques chandails des Leafs sur la glace en fin de partie.
«Les partisans sont dans votre face à Toronto, a-t-il renchéri. Ils sont agressifs, ils se font entendre tout le temps. C’est plaisant d’interagir avec eux. [...] Mais c’est un travail et c’est dur. Il y a des attentes, chez les médias, les joueurs, les membres du personnel, les propriétaires, les amateurs.»