Parents de jeunes sportifs : partenaires de réussite ou source de stress?
Mélia Goulet-Jacques
Le sport, c’est bien plus qu’un terrain de jeu : c’est une école de vie pour nos jeunes. Mais attention, l’attitude des parents peut faire toute la différence. Soutien inconditionnel ou pression inutile : le rôle des parents peut transformer le plaisir du sport en source de stress.
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La clé? La communication et la coopération dès le début de la saison. Il ne s’agit pas seulement de fixer des objectifs collectifs ou une philosophie d’équipe : entraîneurs, athlètes... et parents doivent embarquer ensemble dans la même vision.
Modèle
Charles-Antoine Sinotte connaît bien cet univers. Ancien grand sportif scolaire, il a grandi avec le soutien indéfectible de sa mère, Francesca Sinotte. Toujours présente dans son quotidien sportif, elle l’a accompagné, encouragé et guidé tout au long de son parcours, devenant à la fois confidente et partenaire de réussite. Leur relation étroite illustre parfaitement l’impact positif qu’un parent peut avoir sur la motivation et le plaisir d’un jeune athlète.
Pour que l’implication parentale soit positive, quatre rôles suffisent :
- Émotionnel : être là, soutenir, réconforter.
- Informationnel : organiser les horaires, gérer la logistique.
- Matériel : fournir équipements et ressources.
- Accompagnement : présence bienveillante, sans pression ni coaching depuis les estrades.
Les experts en psychologie sportive le confirment : crier après un arbitre ou contester l’entraîneur ne fait qu’augmenter le stress et réduire le plaisir du jeune athlète. L’important, ce sont les objectifs qualitatifs : santé, esprit d’équipe, discipline, leadership, habiletés motrices. Ces acquis humains et sportifs ont un vrai impact sur les performances, bien plus que le simple nombre de victoires.
Quand les parents adoptent cette posture, ils deviennent de véritables partenaires de réussite. Des jeunes épanouis, des entraîneurs sereins et des équipes qui grandissent ensemble : sur le terrain comme dans la vie.
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