Où s’expatrier (et où éviter) en 2025

Environ 4 millions de Canadiens ont déjà eu le courage de s’expatrier ailleurs. Mais quels sont les meilleurs pays pour refaire sa vie — et lesquels sont à éviter? Un récent rapport Expat Insider, basé sur le témoignage de 10 000 expatriés dans près d’une cinquantaine de pays, dresse un portrait fascinant.

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Les experts ont sondé des expatriés aux quatre coins du monde en évaluant autant des critères tangibles (coût du logement, marché du travail, infrastructures) que des aspects plus intuitifs : sentiment d’appartenance, facilité d’intégration, qualité de vie sociale. Résultat : certains pays surprennent par leur hospitalité et leur dynamisme... tandis que d’autres peinent à séduire ceux qui tentent l’aventure.

Les champions de l’expatriation

1. L’Amérique latine en tête

Le Panama, la Colombie et le Mexique occupent le podium. Pourquoi?

• Économie stable et coût de la vie abordable.
• Facilité à tisser des liens : chaleur humaine et amitiés rapides.
• Qualité de vie jugée confortable et équilibrée.

2. L’Asie du Sud-Est séduit aussi

La Thaïlande, le Vietnam et la Chine figurent parmi les destinations les plus prisées.

• Rapport qualité-prix imbattable.
• Gastronomie et culture locales qui pèsent positivement dans la balance.

Et la Chine? Si elle attire par ses opportunités professionnelles, plusieurs expatriés racontent une intégration difficile : barrière linguistique, choc culturel marqué, absence de certains outils numériques (Google, Facebook), et tendance à vivre « en bulle » dans des quartiers d’expats.

Derrière l’enthousiasme, un malaise : celui du pouvoir d’achat disproportionné. Beaucoup d’expatriés arrivent avec un revenu plus élevé que la population locale. Conséquence? Gentrification, inflation, et parfois tensions avec les habitants.

« Ce sont souvent des retraités qui ont bien planifié leurs finances »

Les pires pays où s’expatrier

L’étude ne se limite pas aux coups de cœur : elle révèle aussi les destinations les moins recommandées (sur 46 pays analysés).

• 36. États-Unis : logement hors de prix, système de santé inabordable, inquiétudes sur la liberté d’expression.
• 40. Canada (!): coût de la vie, transport et logement plombent la note, sans oublier... le climat. Résultat : la pire note mondiale en santé financière.
• 37. Italie – 38. Suède – 39. Norvège – 41. Grande-Bretagne : bureaucratie lourde, infrastructures coûteuses, intégration sociale compliquée et marchés du travail peu accueillants.

Revoyez la capsule de Fadwa ci-dessus

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