«Nos étés»: 10 faits marquants pour les 20 ans de la série

En ondes à TVA de 2005 à 2008, la série Nos étés est une véritable fresque historique qui s’étend sur un siècle. Cette saga captivante enlace les destins de deux familles que tout oppose: les Desrochers, riches et influents, et les Belzile, de modestes agriculteurs au grand cœur.

• À lire aussi: «Le cœur a ses raisons» a 20 ans

• À lire aussi: Il nous a quittés voilà 35 ans: Gerry Boulet, toujours vivant

• À lire aussi: «Vice caché» a 20 ans: Une inspiration américaine

À l’occasion du 20e anniversaire de sa première diffusion, voici 10 faits marquants à (re)découvrir sur Nos étés:

1. Deux clans centraux

Au centre de cette série créée par les auteurs à succès que sont Anne Boyer et Michel d’Astous, on retrouve les Belzile, des cultivateurs qui travaillent pour les Desrochers. Ces riches Montréalais viennent de débarquer en campagne avec leurs immenses malles, leur jeu de croquet et leur cuisinière, Bernadette (Pierrette Robitaille). Mais les destins tragiques de ces deux familles deviennent à jamais liés en raison d’une infidélité commise par le patriarche Desrochers.

2. L’origine des Salines

C’est initialement John Marivale-Desrochers (Jean-François Pichette) qui achète un bout de terre à la famille Belzile, pour y faire construire une splendide maison d’été. Tout cela pour réaliser le rêve de son épouse, Maria Brabant (Sophie Prégent). Cette demeure, appelée Les Salines, se transmettra par la suite de mère en fille.

3. Une lignée complexe

Les téléspectateurs doivent être attentifs afin de démêler les branches de l’arbre généalogique des personnages de cette histoire, qui se complique d’une saison à l’autre (et parfois même d'un épisode à l'autre). Mais le public est au rendez-vous et la série dépasse le million de cotes d’écoute. La première saison, plus précisément, a été vue par 1 464 000 personnes.

4. Un style unique

Par ses anecdotes savoureuses, ce fabuleux récit permet à six générations de femmes de s’exprimer. L’histoire se déploie entre sauts dans le futur, retours en arrière et même quelques prémonitions. Les téléspectateurs ont en effet droit à des séquences oniriques où un personnage féminin croise ses descendantes, vêtues de rouge. Cela représente une sorte de fil d’Ariane entre ces générations de femmes liées par le sang. «Nos étés, c’est mon coup de cœur professionnel», a déjà révélé Michel d’Astous à La Presse. «C’était très ambitieux comme structure narrative. C’était un gros bateau. Ce fut une belle expérience d’écriture et un défi très amusant».

5. De toute beauté

En plus de la richesse du récit et de la réalisation, les décors de Nos étés sont à couper le souffle. Cap-sur-Mer, où se trouve Les Salines, est en fait un village fictif du Bas-du-Fleuve inspiré de Saint-Fabien-sur-Mer, près du parc national du Bic. La série télévisée a principalement été tournée à Saint-Denis-De-La-Bouteillerie, dans la région du Bas-Saint-Laurent.

6. Chaque chapitre avait son réalisateur

Chacun des étés de la série avait de son propre réalisateur: Lyne Charlebois, Francis Leclerc, Alain Desrochers, Philippe Gagnon, Nicolas Monette, Jean-François Asselin et Sophie Lorain ont ainsi pu apporter leur propre saveur à Nos étés.

7. 100 ans de mode

Les costumes de Nos étés sont aussi fort impressionnants. Rappelons que ce beau, mais très complexe projet télévisuel couvre pas moins d’un siècle! Les personnages traversent notamment des guerres, le krach boursier de 1929 et les années hippies: un défi de taille pour les responsables des costumes, qui devaient habiller autant les personnages riches que les moins nantis.

8. La série a vu passer beaucoup d’acteurs

Inévitablement, puisque l’imposant arbre généalogique des deux familles de la série se déploie sur six générations, beaucoup d’acteurs ont joué dans Nos étés. On pense notamment à Marie-Chantal Perron, Patrick Labbé, Julie Le Breton, David Boutin, Marc-André Grondin, Sarah-Jeanne Labrosse, Sébastien Ricard, Gilles Renaud, Louise Portal, Mylène St-Sauveur et bien d’autres.

9. De talentueuses héroïnes

Chacune des six héroïnes de Nos étés possédait un talent artistique unique, qu’il s’agisse du piano, de la peinture, de l’écriture ou du chant. Entre autres, Fanny Mallette a marqué les téléspectateurs en interprétant la difficile Nora, une femme boiteuse mariée à un médecin alcoolique, qui rêvait d’écrire sur le domaine familial.

10. Un budget limité

La production a profité d’un budget oscillant entre 800 000 $ et 900 000 $ par heure de télévision. Même si cela semble immense, ce budget n’est pas astronomique. En comparaison, 10 ans avant le tournage de Nos étés, la série Marguerite Volant, diffusée à Radio-Canada, avait été réalisée avec un million de dollars par épisode.

On peut voir Nos étés sur la chaîne Prise 2 le lundi à 18 h, ainsi que sur Prime Video.