Naadei Lyonnais révèle où les candidats de «Sortez-moi d’ici!» se sont retrouvés après l’aventure
Marjolaine Simard
Naadei Lyonnais est une femme aux mille vies. Qu’elle chante, écrive, pratique un sport, anime, joue devant la caméra ou pose comme mannequin, elle capte l’attention partout où elle passe. Depuis son passage remarqué à Sortez-moi d’ici!, on a aussi découvert une facette plus intime: celle d’une femme sensible, authentique et curieuse. C’est au square Viger, en plein cœur du centre-ville de Montréal, que nous l’avons rencontrée alors qu’elle prêtait son image à la collection automne 2025 de Vallier — une marque qui lui va comme un gant —, mêlant style urbain, qualité et technologie inspirée du plein air.
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Aujourd’hui, on te rencontre en pleine séance photo pour la marque Vallier. Qu’est-ce que ça représente pour toi, de prêter ton image à cette marque d’ici?
Je suis déjà une fan de Vallier depuis longtemps! C’est une marque que je suis, que j’aime, et qui correspond à mes valeurs. On parle beaucoup de consommer local, de faire attention à notre manière d’acheter. Pour moi, c’est primordial de soutenir nos entreprises d’ici. Être mannequin pour une marque qui partage ces valeurs-là, c’est vraiment un plus dans mon travail. C’est quelque chose que je fais avec plaisir!
Qu’est-ce qui te plaît dans les vêtements Vallier?
Je suis une femme active, je fais beaucoup de sport, mais j’ai aussi une vie sociale bien remplie. J’ai des soirées, des 5 à 7... et je ne peux pas toujours arriver en pantalon cargo! Ce que j’aime avec Vallier, c’est qu’ils réussissent à combiner l’élégance des vêtements de ville au confort des vêtements de plein air. Ils utilisent aussi des matériaux durables; pour ma part, je cherche des pièces que je vais aimer longtemps, qui vont traverser les saisons et qui reflètent toutes les facettes de ma personnalité... qui est plutôt colorée! (rires)

Peux-tu nous donner un exemple d’un vêtement Vallier que tu as particulièrement aimé porter?
Oh, mon Dieu, oui! L’année passée, j’ai porté un chandail bleu marine en laine mérinos... Je pense que j’ai littéralement vécu dedans. Il est sur presque toutes les photos de moi cette année-là! C’est devenu l’un de mes morceaux fétiches.
Tu parlais de ton côté actif. Quels sports pratiques-tu?
Je cours, je fais du vélo, du snowboard, du golf, du tennis... En fait, j’aime le sport en général. C’est essentiel à mon équilibre. J’ai besoin de bouger, de me dépasser. Ça fait partie de ma nature.
Tu as participé à Sortez-moi d’ici!. Que retiens-tu de cette expérience hors du commun?
Honnêtement, c’est plus le fun à vivre qu’à écouter. J’ai eu plus peur en me regardant à la télé qu’en vivant l’aventure sur le terrain! Si tout le monde pouvait vivre un truc comme ça une fois dans sa vie, je pense qu’on serait dans un monde complètement différent. On ne réalise pas à quel point on est capable de se dépasser tant qu’on n’est pas placé devant un vrai défi. Là-bas, tu fais tout pour aider ton équipe. Tu veux ramener des trucs pour le souper, tu veux contribuer. Ça devient super intense, mais aussi très humain. Tu t’oublies un peu pour les autres, et ça, c’est beau à vivre.

Depuis ta sortie, qu’est-ce que les gens te disent?
Je me suis beaucoup fait chicaner! (rires) Les gens étaient déçus que je n’aie pas mangé les bibittes pendant le défi restaurant. J’ai eu droit à pas mal de commentaires! Et je comprends. Moi aussi, j’ai été déçue de ne pas y arriver. Mais en même temps, ça fait partie de l’apprentissage de reconnaître ses limites.

Tu es quand même végétarienne...
Oui, c’était un double combat! Je suis végétarienne depuis 21 ans, alors je savais un peu dans quoi je m’embarquais. Quand tu t’engages dans une aventure comme celle-là, tu sais que tu risques d’être confrontée à des situations qui vont à l’encontre de tes habitudes ou de tes convictions. Je n’étais pas outrée, juste consciente de mes limites.
Es-tu restée en contact avec les autres participants depuis la fin de l’aventure?
Oui, absolument! On a vécu l’aventure pendant l’hiver, mais l’émission est diffusée plus tard, au printemps. Alors, pour la finale, on s’est tous retrouvés chez Gino pour un gros party de visionnement! Tout le monde était là. C’était vraiment le fun de revivre ça ensemble. On a créé de vrais liens là-bas, qui, je pense, vont durer.
Tu es la cousine de Brigitte Lafleur, qui s’est retrouvée par surprise à vivre la même aventure que toi. On dirait que ça vous a permis de tisser un lien différent...
Oui, exactement! On se connaissait surtout à travers la famille, dans les fêtes, les mariages... Mais là, on s’est retrouvées ensemble dans la jungle, à dormir dehors, à relever des défis complètement fous. Ce n’est pas la même chose de jaser à un mariage que de se tenir ensemble sur un pont suspendu à 53 étages du sol! On a vécu des émotions fortes, des moments intenses, et ça nous a vraiment rapprochées. On s’est découvertes autrement.
Tu as coanimé la série documentaire Divergentes avec Coco Belliveau, sur AMI-télé. Comment cette collaboration est-elle née?
En fait, je ne connaissais pas du tout Coco avant ce tournage! On s’est rencontrées pour ce projet-là, qui a duré presque un an, car Coco est atteinte d’un trouble de l’autisme et moi d’un TDAH. On a rapidement connecté. On avait une belle complicité, et le sujet nous touchait toutes les deux. Ce qu’on aborde dans Divergentes, ça touche toutes les sphères de ma propre vie: mes relations, mon travail, mon alimentation... même la manière dont je me perçois. J’ai compris beaucoup de choses sur moi pendant ce tournage. Et le fait de mettre des mots là-dessus, de pouvoir l’expliquer aux gens, ç’a été très libérateur. Presque chaque jour, quelqu’un me dit: «J’ai appris telle chose dans la série.» Ça me touche énormément. Je réalise que ça résonne fort.
On t’a vue performer à Zénith. Chantes-tu depuis longtemps?
Oui! J’ai fait de la musique activement pendant 10 ans. J’ai vécu l’expérience de la tournée avec, entre autres, le rappeur français Booba, Wyclef Jean et Kaliou. J'ai habité dans un autobus de tournée avec 10 gars de son et des enfants qui traînaient partout, et je l’ai vécu à fond. Et même si, aujourd’hui, ce n’est plus au centre de ma vie comme avant, la musique reste très présente. Zénith m’a permis de renouer avec ça, et ça m’a fait un bien fou!
Tu l’as fait: tu as vécu la tournée, mais aujourd’hui, tu es ailleurs...
C’était une expérience, mais là, c'est fini. (rires)
Penses-tu parfois à lancer ton propre album?
J'ai tellement d’albums qui sommeillent dans mon ordinateur... J’ai composé une tonne de chansons. Peut-être un jour, qui sait?
Parle-moi de tes projets à venir...
Il y en a un qui s’en vient, mais je ne peux absolument rien dire pour le moment! (rires) Par contre, je peux te parler de la saison 2 d’Inspirez Expirez, dans laquelle je vais jouer. Je me sens tellement chanceuse! J’avais adoré la première saison, alors d’être impliquée cette fois-ci, c’est un vrai cadeau. Sonia Cordeau est une autrice extraordinaire! Elle a une voix unique et une façon de traiter les sujets qu’on ne voit pas souvent ici. C’est un super beau défi, et j’adore ça.
Et ton personnage a un petit air de déjà-vu, non?
Oui! C’est drôle parce que je réalise que ça fait deux fois que je joue une fille qui vole la blonde de quelqu’un... C’est le cas dans Inspirez Expirez, et c’était le cas dans Avant le crash. Je me demande si je ne devrais pas me remettre en question. (rires)
Tu es aussi de la saison 2 de Double jeu...
Oui, on vient tout juste de tourner ça! Et j’étais super contente de retrouver Mehdi Bousaidan, avec qui j’ai travaillé sur L’île de l’amour. On a une belle complicité, alors de le retrouver dans un contexte complètement différent, c’était très plaisant.
Vallier: Quand le style urbain s’allie à la technologie du plein air
«Aujourd’hui, on est en pleine session photo pour la collection automnale de Vallier, et c’est Naadei Lyonnais qui représente cette saison de transition. Pour ce shooting, on a choisi le square Viger, en plein cœur du Centre-Ville de Montréal, parce que son architecture représente bien le côté urbain de la marque, explique Catherine Prudhomme, directrice marketing et durabilité chez Altitude Sport. Vallier, c’est une marque montréalaise qui fait partie de l’équipe d’Altitude Sport, mais qui possède sa propre identité et sa vision bien à elle. Vallier, ce sont des essentiels du quotidien pensés pour la vie urbaine, mais fabriqués avec des matériaux de qualité supérieure habituellement utilisés pour le plein air. Pour notre campagne automnale, on a choisi Naadei comme visage, car elle représente à 100% nos valeurs par son dynamisme. Aujourd’hui, elle porte la jupe cargo à poches pratiques Ribeira, une pièce urbaine en twill, accompagnée du polo à manches longues Alvalade en laine mérinos — une fibre naturelle, respirante et chaude. Sous le polo, elle porte une chemise blanche classique qui donne de la structure au look. Ce qui distingue Vallier, c’est aussi son ancrage local, car chaque morceau est pensé par notre équipe de design. De plus, plusieurs pièces sont conçues au pays. C’est une marque canadienne qui allie performance, conscience environnementale et style.»