Voici comment «Sortez-moi d’ici!» a changé la vie de Naadei Lyonnais
Ne manquez pas «Sortez-moi d’ici!», tous les dimanches dès 19 h 30, sur TVA et TVA+.
Nathalie Slight
En plus de composer avec la chaleur extrême, le manque de sommeil, la faim et l’adrénaline, les singes hurleurs, les serpents et autres bibittes de la jungle panaméenne, des personnalités affrontent leurs plus grandes peurs à Sortez-moi d’ici!. Naadei Lyonnais s’est rendue dans la jungle pour relever des défis, sans se douter qu’elle allait en tirer de belles leçons de vie!
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Naadei, dans quel esprit es-tu entrée dans l’aventure Sortez-moi d’ici?
J’ai l’habitude d’embarquer dans des projets avec le plus de naïveté possible, avec le désir de ne pas me faire d’attentes, de vivre le moment présent. Quand j’ai participé à Occupation Double, je n’avais jamais écouté l’émission auparavant. Même chose lorsque j’ai accepté d’animer L’île de l’amour. Mais pour la première fois de ma vie, j’ai regardé les deux premières saisons de Sortez-moi d’ici!.
C’est une expérience tellement unique. J’imagine que c’est rassurant de savoir dans quoi tu t’embarques!
C’est vrai que ça aurait très bien pu me décourager de participer, mais au contraire, j’avais vraiment envie de le faire. J’aime sortir de ma zone de confort. En fait, ma zone de confort, c’est justement l’inconfort: ça fait partie intégrante de qui je suis! Dans la vie, je suis aux prises avec un gros déficit d’attention. Dans mon quotidien, je suis toujours en train d'éteindre des feux. Ma vie n’a rien d’un long fleuve tranquille et c’est tant mieux parce que j’aime l’action!


Dans la jungle, il t’en fallait beaucoup pour te déstabiliser.
La chaleur, les bibittes, dormir sur un lit de camp, la faim, le manque de sommeil... tout ça ne me stressait pas du tout! Je suis native de Rouyn-Noranda. Des maringouins, j’en ai vu en masse dans ma vie! La seule chose qui m’effraie, ce sont les araignées, au point où c’est quasiment une phobie!
Quelle était ta motivation première de participer à Sortez-moi d’ici!?
Je voulais mettre de l’avant la petite fille de région qui s’habille en lousse, qui joue au basket et qui aime faire du quatre-roues dans le bois. Dans mes différents projets, je n’ai pas vraiment eu la chance de mettre cette facette de ma personnalité de l’avant. Pourtant, les gens qui me connaissent savent que j’ai un côté manuel. J’aime construire des affaires, j’ai plusieurs outils chez moi, même une scie circulaire! (rires)

Le seul moment où tu as craqué, c’est lors du défi où Pascal et toi deviez manger des trucs inusités!
Oui, je me suis mise à pleurer, mais ce n’est pas uniquement parce qu’il y avait une araignée à manger dans les plats. Il faut comprendre que j’ai joué au basket pendant 10 ans, j’ai même coaché par la suite. L’esprit d’équipe, c’est primordial pour moi. Lors de ce défi, j’ai eu l’impression de laisser tomber les autres campeurs, ce qui est contraire à mes valeurs. C’est vraiment ça qui m’a fait de la peine, pas mal plus que de voir la tarentule.
(Après réflexion, elle ajoute)
Il y avait aussi une petite part d’ego blessé dans ce défi. J’haïs ça être incapable de faire quelque chose. Dans les précédentes éditions de Sortez-moi d’ici!, une phrase prononcée par Marianne St-Gelais m’a beaucoup marqué. Elle a dit: «Je suis venue ici pour apprendre à perdre». Moi, dans la vie, je réussis tout ce que j’entreprends. Figer devant une tarentule, ça me fâche, mais je suis incapable d’en faire autrement, je dois l’accepter... et surtout accepter l’aide des autres autour de moi.
Sur le camp, on a découvert la Naadei de cœur, l’amie, la confidente... Tu as, entre autres, eu une superbe discussion avec Sonia Vachon, lorsqu’elle se sentait mal à l’aise de se mettre en maillot de bain pour aller se baigner.
Sonia souffrait énormément de la chaleur extrême de la jungle, je savais qu’une baignade allait lui faire un bien immense. Je lui ai dit que son corps était merveilleux, qu’il avait donné deux fois la vie, qu’il lui avait permis de vivre plein de belles expériences dans la vie jusqu’à présent et que là, c’était à son tour d’en prendre soin, en lui offrant une petite saucette dans la piscine. Elle a réussi à passer par-dessus ses appréhensions. Lorsque je l’ai vue si heureuse dans la piscine, ça m’a beaucoup émue.
En terminant, qu’est-ce qui t’occupe en ce moment?
Je suis de la deuxième saison d'Inspirer expirer qui sortira sous peu et je suis aussi de la deuxième saison de Double jeu. Il y aura aussi de belles annonces à venir. Bref, ça bouge, côté professionnel, pour mon plus grand plaisir!
Secret de tournage....
En débarquant dans la jungle, Naadei avait certaines appréhensions concernant la vie de groupe. «J’ai grandi seule avec ma maman, je suis une fille assez indépendante, qui a besoin de ses moments de solitude. À ma grande surprise, en revenant à la maison après Sortez-moi d’ici!, la camaraderie de la jungle me manquait énormément. Depuis ma participation à l’émission, j’essaie de passer plus de temps avec les gens que j’aime, parce que ça me fait du bien. Je suis finalement moins solitaire que je le pensais!».