Alors que le Mont-Sainte-Anne est fermé pour une deuxième fin de semaine de suite, des skieurs et des commerçants s’inquiètent des impacts que pourrait avoir une fermeture prolongée de la montagne.

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Quelques skieurs étaient présents sur le site, samedi, profitant de la pente-école desservie par un tapis roulant.

Les autres remonte-pentes de la montagne ont fait l’objet d’une ordonnance de fermeture jusqu’à nouvel ordre de la Régie du bâtiment, vendredi.

Plusieurs skieurs rencontrés par TVA Nouvelles ont exprimé leur mécontentement envers l’exploitant de la montagne, Resort of the Canadian Rockies.

«C’est la sécurité de nos enfants et de nos petits enfants qui est en jeu, explique un skieur. On voyait ça venir. C’est peut-être ça que ça prenait pour faire un changement majeur.»

Un autre skieur témoigne de sa déception de voir la montagne fermée à ce temps-ci de l’année.

«C’est certain que c’est décevant avec les fêtes qui arrivent, dit-il. C’est une belle montagne.»

Le coprésident de la coalition Avenir Mont-Sainte-Anne, Mario Bédard, estime quant à lui qu’il est temps de pousser vers la sortie l’actuel gestionnaire du site.

«Je ne peux pas croire qu’en 1993 on a signé un contrat de 100 ans sans s’attacher des endroits où on peut résilier ce contrat», s’insurge-t-il.

En plus des vérifications à effectuer sur les remonte-pentes, la Régie du bâtiment exige aussi une meilleure formation du personnel, en rendant disponible une version française de l’ensemble des règles et procédures d’exploitation des remontées mécaniques.

«Si on demande ça, j’en déduis [qu’elles sont actuellement uniquement] en anglais, continue-t-il. Donc il y a plusieurs lacunes qui s’accumulent. Je pense qu’il y a beaucoup de choses en ce moment entre les mains des dirigeants pour faire tomber ce contrat-là»

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Commerçants inquiets

En plus des skieurs, des commerçants du secteur qui dépendent en partie de la clientèle de la station de ski se désolent aussi de la situation. 

«Je ne vous cacherai pas que pour atteindre la rentabilité du commerce, on mise beaucoup sur les touristes, dont ceux qui viennent faire du ski la fin de semaine, explique le propriétaire du Marché du Faubourg, Simon Rodney. Donc ça fait peur que la montagne soit fermée.»

«Après Noël, ça se pourrait qu’on ait moins d’achalandage parce qu’il y aura moins de touristes dans le coin», ajoute une autre commerçante.

À l’approche du temps des fêtes, on ignore toujours quand la station pourra reprendre ses activités.