Meurtres à Montréal: une situation inacceptable, déplore Marco Mendicino

Inacceptable et tragique, ce sont les mots employés par le ministre de la Sécurité publique du Canada, Marco Mendicino, en lien avec les trois meurtres survenus en moins de 24 heures lors des derniers jours dans la région de Montréal. 

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Au micro de Yasmine Abdelfadel à QUB radio vendredi matin, le ministre Mendicino a mentionné que le statu quo n’est pas acceptable et que ces événements ont un impact important au sein d’une communauté.

«C’est toujours difficile lorsque je parle à des familles. Notre motivation est de travailler tous ensemble afin de trouver des initiatives concrètes tout en continuant d’implanter des programmes pour améliorer l’accès aux services en santé mentale et permettre au milieu communautaire d’offrir des services pour mieux protéger notre jeunesse et notre communauté», a-t-il indiqué.

À cet égard, il a rappelé qu’une somme de 41,8 millions de dollars a été annoncée jeudi afin de soutenir les initiatives de prévention de la violence liée aux armes à feu et aux gangs. 

Écoutez l’entrevue de Yasmine Abdelfadel avec Marco Mendicino sur QUB radio: 

Questionné à savoir comment il se fait qu’une personne ayant des problèmes de santé mentale se retrouve avec une arme à feu, le politicien a répondu qu’un programme a été créé dans l’optique de rendre les collectivités plus sécuritaires.

«La vision de ce programme est d’augmenter la capacité des organismes locaux pour qu’ils puissent mieux comprendre les besoins dans la communauté en ce qui concerne les services en santé mentale. Cet enjeu est très complexe», a-t-il reconnu.

Ce dernier a mentionné que le nombre d’enregistrements d’armes de poing a beaucoup augmenté depuis une décennie. «Il y a près de 55 000 nouveaux enregistrements chaque année. Nous avons investi plusieurs centaines de millions de dollars en nouvelles technologies pour arrêter le trafic d’armes à feu.» 

Marco Mendicino a tenu à spécifier que la lutte contre la violence armée n’est pas une mince tâche. «C’est un problème très complexe. Il faut passer le projet de loi C-21.»

En ce qui concerne les frontières, M. Mendicino a de bonnes discussions avec son homologue américain, et les deux hommes vont créer un forum international afin de partager des informations et des technologies.

«Lors de la dernière année, nous avons eu un record de saisies d’armes à feu, mais il faut aller plus loin en utilisant de bonnes stratégies.»