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L'article provient de TVA Sports
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Pro-Am Sun Life: des idoles en ville

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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-08-14T22:58:35Z
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L’histoire d’amour entre les passionnés de hockey de Québec et les joueurs de la LNH présents au Pro-Am Sun Life ne s’estompe pas, même après 17 ans de mariage.

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L’événement annuel, qui permet d’amasser des fonds pour différentes causes touchant les enfants, semble toujours conquérir le cœur des amateurs au Centre Vidéotron.

Quelques heures avant la rencontre amicale mettant en vedette des joueurs professionnels et des amateurs qui paient pour sauter sur la même glace qu’eux, ils étaient déjà nombreux aux abords de l’amphithéâtre à profiter de la glace extérieure réfrigérée ou à rencontrer leurs idoles.

Une fois bien au frais à l’intérieur, les joueurs ont multiplié les signatures de chandails, casquettes et autres articles, avant d’enfiler leurs uniformes aux couleurs des Nordiques, bleus contre blancs.

De gros noms

Steven Stamkos est l’un des gros noms à défiler au Pro-Am, au Centre Vidéotron.
Steven Stamkos est l’un des gros noms à défiler au Pro-Am, au Centre Vidéotron. Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

Comme d’habitude, plusieurs des joueurs québécois de la LNH étaient présents, comme Thomas Chabot, Phillip Danault, Jonathan Marchessault, Zachary Bolduc, Mathieu Olivier et Joshua Roy, pour n’en citer que quelques-uns.

À cette brochette se joignaient deux invités spéciaux des Predators de Nashville et coéquipiers de Marchessault, Steven Stamkos et Roman Josi.

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Pour Stamkos, attaquant vedette qui a inscrit 582 buts dans la LNH, il s’agissait d’un rare passage en ville, lui qui a été de la dernière délégation d’équipes de Toronto au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec. Il n’a donc pas eu besoin de se faire tordre un bras pour revenir.

«Ça fait longtemps, mais c’est l’un des tournois les plus mémorables. C’était ma première fois à vivre dans une autre famille. On s’est tellement amusés. Il y avait le tournoi, mais aussi les glissades, les queues de castor et bien sûr le fait de jouer dans un aréna mythique devant des milliers d’amateurs. J’ai probablement encore les épinglettes dans le sous-sol de mes parents», a-t-il rigolé.

«Marchy nous avait dit tout de suite après la saison qu’il y avait cet événement caritatif à Québec. Il y a deux semaines, il a rappelé. On avait un petit peu oublié, mais on lui a dit qu’on serait là! Ça nous a permis de voir sa maison et de faire une belle visite», a-t-il enchaîné.

Marchessault, pour sa part, est un véritable habitué du Pro-Am, lui qui ne saute pratiquement jamais une année.

«Je trouve tellement que c’est une belle journée et une belle organisation. Je me fais une fierté de ce qui se passe à Québec et j’essaie d’aider», a-t-il glissé.

Bergeron, heureux retraité

Patrice Bergeron se réjouit de voir que le Pro-Am, qu’il a mis sur pied avec Simon Gagné, continue de bien vivre.
Patrice Bergeron se réjouit de voir que le Pro-Am, qu’il a mis sur pied avec Simon Gagné, continue de bien vivre. Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

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Avant la rencontre entre les Nordiques blancs et les Nordiques bleus, la nostalgie était à l’honneur avec un match des anciens joueurs, qui eux revêtaient les couleurs du Canadien et des Nordiques.

Patrice Bergeron, jeune retraité des Bruins, était du nombre. Celui qui a porté à bout de bras le Pro-Am (anciennement Gagné-Bergeron) avec Simon Gagné jusqu’à la transition l’an dernier se réjouit de voir comment se porte son bébé.

«J’ai fait ça pendant 15 ans et l’évolution a été agréable à vivre. Je suis content de voir qu’on peut continuer la mission. C’est tout ce qu’on demandait, on ne voulait pas que ça meure. Les sommes amassées pour les enfants dans le besoin ont été tellement importantes», s’est-il exprimé.

Partisan avoué des Nordiques, il a maintes fois exprimé durant sa carrière le désir de revoir le club chéri de son enfance à Québec. Le fait d’enfiler le chandail fleurdelysé lui a fait chaud au cœur.

«C’est vraiment spécial, comme petit clin d’œil», a-t-il souri.

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