LNH: voici quatre entraîneurs qui risquent de perdre leur poste

Agence QMI
Le quart de la saison vient à peine d’être franchi et les équipes de la Ligue nationale de hockey ont eu la mèche courte avec leurs entraîneurs-chefs.
Les Oilers ont ouvert le bal le 12 novembre en remplaçant Jay Woodcroft par Kris Knoblauch. Puis, le Wild du Minnesota a suivi deux semaines plus tard en faisant de John Hynes le successeur de Dean Evason. Dans la nuit de mardi à mercredi, Craig Berube a été congédié par les Blues de St. Louis et Drew Bannister a pris les rênes de façon intérimaire.
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Plusieurs autres formations livrent des performances en deçà des attentes et leurs pilotes se retrouvent sur la corde raide. En voici quatre qui pourraient se retrouver au chômage dans les prochains mois, voire semaines.

D.J. Smith
À ce temps-ci de l’année, les Sénateurs d’Ottawa auraient dû se battre pour une place en séries éliminatoires, aux dires des experts. Or, ils occupent plutôt la dernière place de la section Atlantique, eux qui ont néanmoins joué moins de matchs que leurs compétiteurs. Le rendement de l’équipe n’est pas satisfaisant aux yeux de plusieurs, mais le nouveau propriétaire Michael Andlauer n’a pas encore touché au poste de Smith, le directeur général Pierre Dorion payant plutôt pour les insuccès des «Sens». Avec de nouveaux noms intéressants sur le marché, ils pourraient être encouragés à bouger.

David Quinn
Le début de campagne des Sharks de San Jose a été rien de moins que catastrophique. Ça s’est replacé depuis, l’équipe dépassant même les Ducks d’Anaheim au classement de la section Pacifique. La formation de David Quinn devrait toutefois être en train d’opérer une reconstruction, mais l’équipe continue de s’appuyer sur des vétérans comme Tomas Hertl, Mikael Granlund et même Mike Hoffman pour mener son attaque. Si les Sharks devaient connaître un autre passage à vide, Quinn, un entraîneur qui a prouvé peu de choses avec les puissants Rangers de New York par le passé, pourrait écoper.

Don Granato
Comme chez les Sénateurs, les attentes étaient très élevées du côté des Sabres de Buffalo. En poste depuis environ trois ans, Don Granato a permis au club de retrouver une fiche gagnante en 2022-2023, mais ce ne fut pas suffisant pour ramener l’équipe en séries pour la première fois depuis 2011. Rasmus Dahlin et Tage Thompson font maintenant partie de l’élite et avec une jeune et dynamique formation, tous les espoirs restent permis. La fiche décevante des Sabres de 12-15-3 doit les forcer à se remettre en question.

Dave Hakstol
Avant les rencontres de jeudi soir, le Kraken de Seattle comptait autant de victoires que les Sharks, les Blackhawks de Chicago et les Blue Jackets de Columbus, soit neuf, et ce, en 30 parties. La 32e équipe de la Ligue nationale manque cruellement de réussite après le temps régulier, laissant échapper de précieux points durant ses sept revers en prolongation ou tirs de barrage. C’est surtout un difficile retour sur terre pour le Kraken après une encourageante présence en deuxième ronde des séries. L’expérience Hakstol, le premier entraîneur de l’histoire de la concession, pourrait tirer à sa fin.