Lise Thériault accuse ses adversaires de «refaire l‘histoire»

La députée libérale Lise Thériault était tout simplement furieuse mercredi, au lendemain des commentaires de plusieurs chefs et députés des autres partis quant à l’ère Jean Charest.

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Après avoir effectué une sortie en règle en matinée à l’Assemblée nationale, la politicienne a affirmé, en entrevue à l’émission «Le Bilan», n’avoir aucun regret face aux vives critiques qu’elle a formulées plus tôt.

«Je pense que ça a eu le mérite d’être clair. J’ai mis les points sur les ‘’i’’ et les barres sur les ‘’t’’», affirme la députée d’Anjou–Louis-Riel.

Cette dernière a été profondément offusquée des «commentaires injustifiés» des leaders des autres formations politiques à propos de la corruption entourant le Parti libéral durant le règne de Jean Charest.

Selon elle, les oppositions tentent de «refaire l’histoire» en déformant les faits.

«Je trouve ça indigne de la fonction d’un chef d’une formation politique d’évoquer des choses qui ne sont pas vraies, de surfer sur une vague pour faire du millage politique et du capital politique. C’est faire de la petite politique!», clame Lise Thériault.

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«Ça aspire à diriger le Québec ce monde-là. Ils devraient montrer qu’ils sont au-dessus de la joute partisane et tout le monde va mieux s’en porter», ajoute-t-elle.

La députée libérale tient à défendre l’intégrité de son ex-chef, Jean Charest, mais aussi la sienne et celle de son parti.

«Il n’y a pas personne qui va dire que je suis corrompue. Il n’y a pas personne qui va dire que j’ai accepté un pot-de-vin», martèle l’élue.

Lise Thériault balaye aussi du revers de la main «l’ombre de la Commission Charbonneau» et le «parfum de corruption» qui planent au-dessus du Parti libéral du Québec, selon certains membres des autres groupes parlementaires.

«Il n’y a rien qui a été prouvé, avéré, accusé et reconnu coupable. Ça fait qu’en attendant, le beau principe de ‘’qu’on accuse ou qu’on s’excuse’’, c’était valide pour Guy Ouellette et bien c’est valide pour Jean Charest aussi», affirme la députée libérale.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.