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Culture

«Les Armes»: Patrick Labbé se confie sur son nouveau personnage

Dès septembre à TVA, sur TVA+ et illico+

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Marjolaine Simard

2025-08-07T10:00:00Z
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La deuxième saison de Les Armes s’annonce pleine de rebondissements et de nouvelles intrigues captivantes. Pour en savoir plus, nous avons rencontré l’équipe de la série, dont Patrick Labbé et Mattis Savard-Verhoeven, qui incarnent deux nouveaux personnages appelés à marquer ce nouveau chapitre. C’était également l’occasion d’échanger avec la productrice Fabienne Larouche, le réalisateur Jean-Philippe Duval et le nouvel auteur Alexandre Laferrière, qui insuffle une nouvelle énergie à la série.

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«Alexandre Laferrière est arrivé comme un cheveu sur la soupe. Il a réécouté la première saison, s’est mis à l’écriture de la deuxième... et ce qu’il a fait est incroyable!», lançait Fabienne Larouche, le sourire dans la voix. L’auteur enchaînait avec humilité: «Comme l’explique Fabienne, j’ai regardé deux ou trois fois les 24 épisodes de la première saison. C’est un sujet très actuel, et il s’est tellement passé de choses en lien avec cet univers pendant l’écriture... Ça m’a beaucoup inspiré.»

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

De retour à la réalisation, Jean-Philippe Duval se réjouit de retrouver l’équipe: «Je suis super heureux de recommencer et de prendre la balle au bond. Si la première saison baignait dans l’univers de l’espionnage et du thriller, cette fois, on plonge davantage dans l’intériorité des personnages, tout en restant dans l’action. Les scènes sont courtes, intenses, avec des dialogues très précis.»

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Cinq nouveaux personnages importants

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Tout d’abord, Macha Limonchik se joint à la distribution dans la peau de Madeleine Phillips, une ex-militaire hantée par une mission qu’elle a menée aux côtés d'Allan Craig (François Papineau) plusieurs années auparavant. Jean-Michel Dugas, incarné par Fred-Éric Salvail, est quant à lui un ingénieur des Forces armées reconnu pour être un père de famille exemplaire et le mari de la sergente Gabrielle Auclair, campée par Bianca Gervais. Si Macha Limonchik et Fred-Éric Salvail n’étaient pas présents lors de notre visite sur le plateau, nous avons toutefois eu le plaisir d’échanger avec Patrick Labbé et Mattis Savard-Verhoeven, qui se sont ouverts sur leurs personnages, dont la présence déstabilisera l’ordre établi, chacun à sa façon.

Patrick Labbé

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

«Daniel Colin est un homme arrogant et intelligent!»

Peux-tu nous expliquer qui est ton personnage?

Daniel Colin, c’est un paramilitaire. Je ne connais pas encore tout son background parce que je n’ai pas reçu la bible du personnage — vous savez, cette description complète de son passé, de ce qui a forgé son caractère. Donc je le découvre au fur et à mesure que les épisodes me sont livrés. Pour l’instant, mon personnage est maltraité. Je tourne beaucoup de scènes dans un décor d’environ 4 pi sur 6 pi, dans le noir. Est-ce qu’il est prisonnier? Est-ce qu’il se cache? Je ne peux pas en dire plus. Ce que je peux dire, c’est qu’il s’est retrouvé mêlé à un événement dans lequel Jean-Philippe Savard (Vincent-Guillaume Otis) est impliqué. Et ça le place au cœur d’une des intrigues fortes de la saison.

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Comment décrirais-tu son tempérament?

Mon personnage ne parle pas beaucoup. Il n’a peur de rien, il n’a pas froid aux yeux. Peu importe ce qu’on lui fait subir, il ne bronche pas. On va sentir aussi qu’il connaît pas mal de monde... mais il ne parle pas. Il va devoir négocier avec Craig et Savard à propos d’infos sensibles liées à un paramilitaire russe.

On remarque que tu ne portes pas l’habit militaire et que tu as une cicatrice au front...

En effet. Ce sont vraiment les vêtements du personnage et, dès septembre, vous comprendrez mieux pourquoi il est habillé ainsi. On tourne la sixième semaine de l’histoire actuellement et je peux te dire que la cicatrice est pas mal guérie depuis qu’on me l’a infligée! Au début, c’était bien plus gros... et ensanglanté.

Tu retrouves Fabienne Larouche et son équipe, après STAT et District 31. C’est une bonne nouvelle...

Oui! Je pense qu’elle était très contente de m’appeler pour me parler de ce projet-là. Elle m’a dit qu’elle ne voyait personne d’autre pour incarner Colin. Elle est capable des meilleures surprises, Fabienne! Et moi, j’étais très content d’avoir de ses nouvelles. Participer à une série qui se déroule dans un univers qu’on n’a pas souvent vu dans les séries québécoises, je trouvais ça intéressant. Et la rencontre avec Jean-Philippe Duval est vraiment le fun. C’est un réalisateur très à l’écoute. Les textes d’Alexandre Laferrière sont aussi super bons.

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Tu retrouves aussi Vincent-Guillaume Otis. Comment c’était de vous revoir sur un plateau?

Ah, la première scène qu’on a jouée ensemble... on était super contents! Ce ne sont pas les mêmes personnages que dans District 31, on est deux autres genres de gars, mais notre nouvelle dynamique n’était pas si loin de ce qu’on a connu par le passé. C’était vraiment le fun de se retrouver. Et pour moi, c’est enrichissant de jouer cette gamme d’émotions. Je m’étais un peu éloigné de ce genre de personnage. Mais là, je replonge dans quelque chose de plus noir, de plus audacieux. Mon personnage a du chien. Il est arrogant, mais aussi très intelligent. C’est une belle performance d’acteur. C’est le fun de jouer là-dedans.

Est-ce très physique d’incarner Colin?

Non, pas vraiment de façon générale. Cependant, il y a eu des scènes de torture où il était impliqué... ça, c’était quelque chose. On a travaillé avec un cascadeur et un coordonnateur. On a répété, répété... Et dans mes deux premières scènes, je portais une cagoule! Tout est allé très vite, entre le moment où Fabienne m’a appelé et où j’ai passé l’audition... Je tournais une semaine plus tard! Ç’a été une adaptation très rapide.

As-tu beaucoup de textes à apprendre?

Non, j’ai déjà connu pire! Disons que la charge de travail d’une série lourde est plus légère. Quand t’as fait une quotidienne, t’es armé, sans faire de mauvais jeux de mots. Tu développes un sixième sens avec les textes. Là, dans ce format, je fais juste m’amuser et profiter du moment.

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Mattis Savard-Verhoeven

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

«Christopher Roy est un civil dont il faut se méfier!»

«C'est un personnage assez complexe, très mystérieux, un peu tordu, surprenant et très inquiétant, explique Mattis Savard-Verhoeven. Il n’est pas un militaire, mais il va développer une relation, une liaison — pour ne pas dire une obsession —, avec l'une des membres de la police militaire. Je ne peux pas en dire davantage, car ça vendrait une intrigue qui va assurément vous tenir en haleine. Chose certaine, la menace qu’il représente fera jaser les téléspectateurs!»

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