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Culture

Louis-Philippe Savard face à de lourdes menaces dans «Les Armes»: Les confidences de Vincent-Guillaume Otis

Dès le lundi 8 septembre à 20 h sur les ondes de TVA et TVA+

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Marjolaine Simard

2025-08-12T10:00:00Z
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Lors de notre visite sur le plateau de la deuxième saison de Les Armes, nous avons rencontré Vincent-Guillaume Otis, qui incarne Louis-Philippe Savard. Son personnage s’apprête à vivre une saison chargée de menaces, de tensions et d’épreuves. Le comédien nous a confié que Savard sera profondément secoué par une série d’événements douloureux. Voici un avant-goût de ce qui l’attend.

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La saison dernière se terminait sous tension alors que ton personnage rejoignait le JTF16 pour protéger son fils, Ivan...

Louis-Philippe Savard veut garder un œil sur Ivan (Alfred Poirier), qu’il n’estime pas encore prêt et avec raison. Tout s’est passé à une vitesse folle pour son fils: son entrée précipitée dans l’armée, puis sa sélection au sein du GTF16, une escouade d’élite. Pour Savard, qui connaît trop bien les risques d’une mission, le doute est permis. C’est pourquoi il a pris la décision de partir avec lui.

Est-ce que la relation entre Louis-Philippe et son fils Ivan va s'améliorer?

Non, pas du tout. Je pense même qu’on va atteindre un point de rupture. Moi, je pars avec lui pour le surveiller, mais comme bien des parents, j’en fais trop. Mon personnage a de la difficulté à couper le cordon. Il aurait peut-être dû le laisser partir pour qu’il ait envie de revenir. Mais au lieu de ça, il s’accroche, il insiste et c’est là que ça coince.

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À quoi peut-on s’attendre de cette mission dans le Grand Nord canadien?

On s’en va en mission dans l’Arctique, et je peux vous dire que ça va brasser. Il va se passer beaucoup de choses, des moments durs. On va perdre un soldat, on va ramener un otage... et tout ça va être profondément lié. Ces événements vont ajouter encore plus de tension, plus d’acrimonie entre les personnages et entre mon fils et moi.

Les dernières images de la saison montrent le départ en hélicoptère pour la mission en Arctique. Et puis, il y a la major Catherine Sergerie, jouée par Larissa Corriveau, qu’on entend parler russe... On peut imaginer que c’est une taupe?

Elle représente un vrai danger. Et croyez-moi, vous n’avez encore rien vu. Quand je repense à la première saison, je me dis que Savard était presque en vacances! Cette fois, les enjeux sont beaucoup plus lourds, plus sombres. Savard va franchir des lignes, tomber dans des zones qui frôlent carrément l’illégalité. Il est de plus en plus isolé. Avec Maria (Victoria Diamond), sa femme, ça va mal depuis le meurtre de l’espionne russe. Il n’a pas su la protéger. Les liens sont brisés, et ils semblent irréparables. Sa famille est en morceaux. Et ce n’est que le début... La deuxième saison va être hallucinante.

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Où avez-vous tourné les scènes dans les grands froids?

On a tourné quelques scènes dans le froid ici même, autour des studios MELS à Saint-Hubert, au mois de mars, alors qu’il restait encore un peu de neige. On avait des motoneiges sur le plateau! C’est fou ce qu’on peut créer avec des caméras, du montage, de la neige artificielle et des costumes bien pensés. Cela dit, on ne verra pas la mission en Arctique comme telle. Les scènes dans le froid vont surtout apparaître sous forme de flashbacks, pour montrer à quoi l’escouade a été confrontée. Ce sont des séquences clés, qui vont ponctuer l’histoire et aider à comprendre ce qui s’est vraiment passé.

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Peux-tu nous parler d’une scène qui est à l’origine d’une grande intrigue de la saison?

Je ne peux pas trop en dire, mais disons qu’il y a une scène clé où mon personnage tombe sur un campement et découvre un objet... un objet compromettant qu’il décide de rapporter. Il va vouloir creuser, enquêter, et ça va déclencher une série d’événements qui vont vraiment influencer toute la saison. Cette scène-là, je l’ai tournée dans le bois, dans le coin de Sainte-Julie, il y a deux semaines. C’était intense, car il faisait 40 degrés, on tournait en pleine canicule avec de la fausse neige, des ventilateurs pour recréer le vent polaire, et moi, j’étais enveloppé dans un gros manteau d’hiver. Une bonne dose de contraste!

Dirais-tu que c’était des conditions de tournage extrêmes?

Est-ce que c’était des conditions extrêmes? Oui, mais moi, je préfère mille fois ça à tourner une scène où je suis assis dans un bureau à parler! Pour moi, ce n’est pas un problème. Je me mets dans un état d’esprit de joueur. Je sais que ça va durer deux ou trois heures, je bois de l’eau, et je m’amuse. J’ai une super équipe autour de moi, je suis vraiment bien entouré. Et puis j’ai vu les images de ce tournage et c’est surprenant combien le rendu est incroyable.

On sait que tu t'es très bien préparé pour ce rôle dans la première saison. As-tu été aussi intense pour ce deuxième opus?

Au-delà de garder ma forme physique, ce que je voulais surtout, c’était préserver cette idée de discipline, qui est propre à l’armée. J’ai peut-être pris un mois de vrai repos après le tournage — on a terminé la saison 1 en novembre —, mais dès janvier, j’ai repris l’entraînement. C’était important pour moi de rester dans le rythme, dans l’état d’esprit du personnage.

Ce rôle te donne donc l’impression d’être plus discipliné dans ton propre quotidien?

Oui, je pense que j’ai vraiment acquis une forme de rigueur que je n’avais pas avant. Une routine, une discipline, autant dans le travail que sur le plan intellectuel. Je suis devenu beaucoup plus structuré. C’est comme si j’avais adopté, sans m’en rendre compte, un état d’esprit presque militaire. Toute cette période d’apprivoisement aux codes et aux protocoles de l’armée m’a marqué... et je l’ai intégrée.

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