«L’équipe fait bonne figure» - Michel Hamelin, entraîneur de l’équipe nationale de ski acrobatique
L'équipe nationale compte six médailles au cours des quatre étapes de la Coupe du monde cette saison
François-David Rouleau
SAINT-CÔME | Après quatre étapes de la Coupe du monde derrière la cravate cette saison, l’équipe canadienne de ski acrobatique fait bonne figure, selon l’entraîneur Michel Hamelin.
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Des six médailles récoltées aux six courses, Mikaël Kingsbury en compte cinq, dont quatre en or. L’autre appartient à une étoile montante chez les femmes, Maïa Schwinghammer, qui a grimpé sur la troisième marche du podium à Idrefjäll, en Suède.
Des six membres de l’équipe nationale, le drapeau canadien apparaît à 17 reprises dans le top 10 des compétitions cette saison. Quatre hommes et deux femmes figurent dans leur top 20 respectif au classement général.
«En gros, on réussit bien jusqu’à présent. On compte quelques jeunes athlètes prêts à performer en Coupe du monde qui ont des hauts et des bas. Elliot [Vaillancourt] a fait deux podiums l’an passé et jusqu’à présent, ça ne fonctionne pas tellement comme on le souhaiterait.»
En donner plus
«C’est un gars un peu “wild”, enchaîne-t-il à propos du skieur de 25 ans qui a déjà gagné le championnat national canadien en duel à Val Saint-Côme en 2023-2024. On essaie de mettre un peu plus de qualité dans ses descentes.»
De son propre aveu, Vaillancourt estime aussi qu’il voudrait de meilleurs résultats. Hormis son 8e rang en ouverture de saison en Finlande, celui qui figure sur l’équipe nationale depuis 2017 a été évincé du top 20 à ses cinq autres courses.
Chez les hommes, Julien Viel réussit à naviguer autour du 10e rang en comptant quatre tops 10. Hamelin voit l’évolution de son skieur de 23 ans de saison en saison.
Il veut aussi voir un vaillant espoir, Gabriel Dufresne, réussir à assembler les pièces du casse-tête et obtenir de la constance dans ses résultats. Il est destiné au top 10, selon ses fines observations.
«Dans notre groupe, une belle surprise est la condition physique de Louis-David Chalifoux, dit-il à propos de celui qui a trimé dur dans sa réhabilitation physique à la suite de sa grave blessure au genou subie l’an dernier.
«On n'aurait pas pu espérer meilleure récupération. Il est prêt», a-t-il assuré à propos de celui qui a terminé au 20e rang dès son retour sur la piste à Waterville la semaine dernière.
Tout près du but
Du côté des femmes, Schwinghammer a trouvé la recette de la constance. Si bien, qu’on la croirait abonnée au pied du podium. Elle y a terminé à quatre occasions à ses six départs.
«Je suis très satisfaite, affirme-t-elle avec les yeux perçants. Je suis contente de ma progression. Je sais que je m’approche constamment du podium en évitant de répéter mes erreurs. Il faut que je skie de façon solide du haut au bas de la piste.»
La skieuse de Saskatoon âgée de 23 ans qui a des racines québécoises cherche à vivre son rêve à Milan en 2026. Avec deux podiums sur une piste qu’elle aime à Val Saint-Côme, elle pourrait assurer sa qualification aux Jeux olympiques.
Les deux épreuves de la Coupe du monde à Saint-Côme seront disputées en soirée, vendredi et samedi.